Israël en guerre - Jour 642

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Interrogé sur une éventuelle collaboration avec Eisenkot au sein de Yesh Atid, Lapid reste évasif

il lui a été demandé si l'ex-chef d'état-major qui a quitté le parti centriste HaMahane HaMamlahti, une figure de l'opposition, pourrait prendre sa place à la tête de la faction lors du prochain scrutin

A gauche, Gadi Eisenkot tient une conférence de presse après avoir annoncé sa démission de la Knesset, à Tel Aviv, le 1er juillet 2025. (Crédit : rik Marmor/Flash90) ; A droite, le chef de l'opposition Yair Lapid, qui dirige le parti Yesh Atid, dirige une réunion de faction à la Knesset à Jérusalem, le 30 juin 2025. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)
A gauche, Gadi Eisenkot tient une conférence de presse après avoir annoncé sa démission de la Knesset, à Tel Aviv, le 1er juillet 2025. (Crédit : rik Marmor/Flash90) ; A droite, le chef de l'opposition Yair Lapid, qui dirige le parti Yesh Atid, dirige une réunion de faction à la Knesset à Jérusalem, le 30 juin 2025. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

Le leader de l’opposition Yaïr Lapid, à la tête du parti Yesh Atid, est resté évasif samedi lorsqu’il lui a été si son collègue Gadi Eisenkot, une figure de l’opposition, pourrait prendre sa place à la tête de la faction lors des prochaines élections législatives.

Eisenkot a quitté la Knesset lundi, quittant le parti centriste HaMahane HaMamlahti dans lequel il occupait le poste de numéro deux, en invoquant des divergences avec le chef du parti, Benny Gantz.

« Je suis prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour remplacer le gouvernement en Israël », a dit Lapid devant les caméras de la chaîne d’information N12 lors de l’émission « Meet the Press ».

« Avec un homme comme Gadi, pour qui la discrétion est importante – et c’est le cas également pour moi – je vais gérer ces choses avec lui, pas avec vous », a ajouté le chef de l’opposition.

« Je pense que je suis l’homme qu’il faut pour diriger Israël », a noté Lapid, qui a été Premier ministre pendant environ six mois en 2022.

« Si je suis l’homme de la situation, c’est en partie parce que je suis prêt à faire tout ce qui est bon pour l’État », a-t-il continué.

Les sondages réalisés depuis le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 ont régulièrement montré que si des élections étaient organisées aujourd’hui, le Premier ministre Benjamin Netanyahu perdrait son poste.

Les prochaines élections sont prévues pour le mois d’octobre 2026, mais elles pourraient être anticipées si la coalition actuelle s’effondrait.

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