Itzhak Gelerenter, 56 ans : Grand-père et fêtard, il était resté un éternel jeune homme

Itzhak Gelerenter, âgé de 56 ans et originaire de la petite ville d’Irus, dans le centre d’Israël, a été assassiné par des terroristes du Hamas en tentant de s’échapper du festival de musique Supernova le 7 octobre.

Sa dépouille a été enlevée à Gaza puis récupérée par les soldats de Tsahal le 16 mai 2024, en même temps que celle d’Amit Buskila, Ron Benjamin et Shani Louk.

Il s’était rendu à la rave avec son ami Itay Zafrani : lorsque les tirs de roquettes ont commencé, ils sont montés en voiture avec deux autres festivaliers, parmi lesquels Liraz Assouline. Tous les quatre ont été abattus à bord de leur véhicule à l’approche du carrefour de Mefalsim.

En découvrant trois corps, les autorités ont un temps cru qu’Itzhak avait été pris en otage.

Jusqu’au rapatriement de sa dépouille en Israël, ses proches avaient gardé l’espoir qu’il soit en vie et retenu en otage.

Itzhak a été inhumé le 19 mai 2024 au kibboutz Palmahim. Il laisse dans la peine ses quatre enfants, Yarden, Asaf, Omer et Ilay, ses deux petits-enfants, Maya et Roni, ainsi que ses parents, Roberto et Gila, et ses frères Motti et Itai.

Né et élevé à Ashdod au sein d’une famille immigrée d’Argentine et de Turquie, Itzhak travaillait pour l’entreprise de grues et constructions Y.B. Nir. Ses proches disent de lui qu’il était resté un éternel jeune homme, très sportif et heureux de vivre.

Dans une interview à la radio, sa fille Yarden a dit de lui qu’il était « souriant, plein d’esprit, avec un grand sens de l’humour, toujours là quand on avait besoin de lui, un grand-père merveilleux. Autant il pouvait être macho, fort et dur à cuire, avec mes filles, il se montrait doux comme un agneau. Alors on voyait toute sa tendresse. C’était un être merveilleux, un bon ami, il aimait tellement la vie. »

Le frère d’Itzhak, Itai, a déclaré à un média local que son frère aîné « était un gars de tout premier ordre, un modèle pour moi et tous les membres de la famille ».

« Il s’était toujours fixé des objectifs et il avait accompli tout ce dont il rêvait », a ajouté son frère. « Il n’arrêtait jamais… En journée, c’était un cadre supérieur coriace, l’après-midi, il faisait du sport et le soir, il sortait boire une bière à la plage avec des plus jeunes que lui – c’était comme ça que nous le voyions. »

Itai a ajouté que son frère aimait dire : « Le sommeil, c’est pour les faibles. Il aimait marcher sur la corde raide, vivre à l’extrême… Il était du genre à se fixer un objectif et à l’atteindre. Quand je me posais des questions ou que j’avais besoin de conseils, c’est vers Itzhak que je me tournais. »