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Katz : Amir Baram, Eyal Zamir et Tamir Yadaï candidats au poste de chef d’état-major

Cette annonce du ministre de la Défense a fait suite à la démission de l'actuel chef de l’armée, Herzl Halevi, prévue le 6 mars ; les trois candidats auront droit à un entretien dès dimanche

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

De gauche à droite : Portraits officiels du général de division Amir Baram, du général de division (Rés.) Eyal Zamir et du général de division Tamir Yadaï.  (Crédit : Armée israélienne)
De gauche à droite : Portraits officiels du général de division Amir Baram, du général de division (Rés.) Eyal Zamir et du général de division Tamir Yadaï. (Crédit : Armée israélienne)

Après l’annonce de la démission du chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzl Halevi, le ministre de la Défense Israel Katz a notifié mercredi à trois généraux israéliens de haut rang qu’ils étaient candidats au poste de prochain commandant de l’armée.

Mardi, Halevi a déclaré qu’il quitterait Tsahal le 6 mars, en raison de sa responsabilité dans les échecs qui ont conduit au pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre 2023, dans le sud d’Israël.

Katz a indiqué qu’il commencerait à interviewer trois candidats pour le poste de prochain chef d’état-major de l’armée israélienne à partir de dimanche.

Les candidats sont le général de division Amir Baram, l’actuel chef d’état-major adjoint ; le général de division (Rés.) Eyal Zamir, qui est directeur-général du ministère de la Défense et le général de division Tamir Yadaï, ancien chef du Commandement des Forces terrestres.

Katz a déclaré qu’il avait l’intention de mener « une procédure ordonnée et rapide pour permettre au chef d’état-major d’être nommé afin qu’il puisse se préparer dès que possible aux nombreux défis sécuritaires auxquels l’État d’Israël est confronté en ce moment ».

« Comme je l’ai annoncé, j’ai l’intention de choisir le candidat le meilleur et le plus approprié pour diriger Tsahal en cette période difficile », a ajouté le ministre de la Défense.

Le ministre de la Défense Israel Katz en visite sur une position de l’armée israélienne, au sud-Liban, le 22 décembre 2024. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

Lorsque Halevi quittera l’armée, il aura occupé le poste de chef d’état-major de Tsahal pendant un peu plus de deux ans. La durée de ce mandat est normalement de trois ans, mais elle peut être prolongée d’un an ou, dans de rares cas, de deux ans. La plupart des chefs d’état-major ont droit à un mandat de quatre ans.

Compte tenu de la démission de Halevi dans six semaines, le calendrier de la course au poste de chef s’état-major sera accéléré. Normalement, ce processus prend environ trois mois.

Selon la loi, les candidats à cette fonction – ainsi qu’à d’autres postes de haut niveau tels que ceux de chef de la police et de gouverneur de la Banque centrale d’Israël – doivent faire l’objet d’un examen approfondi par la commission consultative des nominations aux postes de haut-rang. Ensuite, le choix du candidat est confirmé par un vote du cabinet.

Les candidats

Le directeur-général du ministère de la Défense, Eyal Zamir, s’exprimant lors de la conférence 2023 de Herzliya, le 22 mai 2023. (Crédit : Gilad Kavalerchik)

Le nom de Zamir, actuel directeur-général du ministère de la Défense et ancien chef d’état-major adjoint, avait été avancé par les médias à plusieurs reprises. Sa candidature au poste de chef d’état-major avait, dans le passé, été écartée à deux occasions, en 2018 et en 2022. Finalement, les candidats les plus prometteurs, Aviv Kohavi et Halevi, avaient été respectivement choisis.

Zamir avait commencé son service au sein du Corps Blindé Mécanisé. Après avoir suivi le cours de formation des officiers de chars, il avait gravi les échelons et il avait commandé la 7ᵉ brigade du Corps Blindé Mécanisé en 2003, puis la 36ᵉ division en 2009.

Entre 2012 et 2015, Zamir avait été le secrétaire militaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Après avoir quitté le service du Premier ministre, il avait été nommé commandant du Commandement du Sud, supervisant la réponse militaire aux manifestations organisées par le groupe terroriste palestinien du Hamas le long de la frontière de Gaza, des manifestations qui avaient tourné à la violence.

Eyal Zamir lors d’une cérémonie, à Tel Aviv, le 11 juillet 2021. (Crédit : Flash90)

Entre 2018 et 2021, il avait occupé le poste de chef d’état-major adjoint, sa dernière fonction dans l’armée avant de se rendre aux États-Unis pour devenir chercheur au sein du groupe de réflexion Washington Institute.

En 2023, il a été nommé directeur général du ministère de la Défense, poste qu’il occupe actuellement.

L’adjoint de Halevi, Baram, avait demandé au début du mois à quitter son poste à la fin du mois de février, comme prévu initialement. Dans sa lettre, il indiquait qu’il souhaitait remplacer Halevi.

Baram avait commencé son service dans la brigade des parachutistes. Il avait gravi les échelons et il avait commandé la brigade en 2011, puis la 98ᵉ division – une formation d’élite composée de parachutistes et d’unités commando – en 2013.

Le chef d’état-major adjoint de l’armée israélienne, le général Amir Baram, le 6 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Entre 2019 et 2022, Baram avait occupé le poste de chef du Commandement du Nord, avant d’être nommé chef d’état-major adjoint sous la direction de Kohavi, puis de Halevi.

Yadaï, de son côté, avait commencé son service au sein de la Brigade Golani. Il s’était élevé dans les rangs de la hiérarchie et il avait pris le commandement de la brigade en 2005, notamment pendant la Deuxième Guerre du Liban.

En 2009, il avait été nommé à la tête de la 80ᵉ brigade régionale d’Edom et, entre 2013 et 2015, il avait été commandant de la division de Cisjordanie.

Entre 2017 et 2020, Yadaï avait été à la tête du Commandement du Front intérieur, notamment lors de la crise du COVID-19.

Le chef du Commandement des Forces terrestres, le général de division Tamir Yadaï, participant à une conférence sur la sécurité organisée par Israel Hayom, à Jérusalem, le 1ᵉʳ décembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Il avait ensuite été nommé à la tête du Commandement du Centre – bien qu’il n’ait exercé cette fonction que pendant moins d’un an et qu’il ait été muté à la tête du Commandement des Forces terrestres.

Yadaï a occupé le poste de chef du Commandement des Forces terrestres jusqu’en décembre 2024. Durant son mandat, il était responsable des troupes terrestres de Tsahal dans le cadre de la guerre en cours déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque commise par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le sud d’Israël.

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