Le Commandement du Front intérieur allège les restrictions sur le plateau du Golan

Le Commandement du Front intérieur de l’armée israélienne a levé les restrictions dans le nord du plateau du Golan mercredi soir, à la suite d’une évaluation de la situation sécuritaire.

Le niveau d’activité autorisé dans la zone est passé de partiel à total.

Cette décision, qui est entrée en vigueur à 18 heures, a été prise plusieurs semaines après un cessez-le-feu fragile avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah au Liban, et constitue un changement relativement mineur, la plupart des activités étant déjà autorisées.

Les restrictions dans cette région ont été assouplies pour la première fois après le début du cessez-le-feu, qui est entré en vigueur à la fin du mois de novembre.

La trêve est globalement maintenue, bien qu’Israël ait pris pour cible certains terroristes et sites du Hezbollah, affirmant son droit à répondre aux violations commises par le groupe terroriste soutenu par l’Iran.

Le Hezbollah a commencé à faire feu sur Israël au lendemain du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023, dans le sud d’Israël, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza, ce qui a entraîné des représailles israéliennes et le déplacement de quelque 60 000 habitants du nord d’Israël.

Les combats se sont intensifiés à la fin du mois de septembre, Israël ayant éliminé une grande partie des dirigeants du Hezbollah et lancé une incursion terrestre limitée le 1er octobre.

Selon la résolution du cessez-le-feu, les troupes israéliennes doivent se retirer du sud du Liban, laissant le contrôle à l’armée libanaise, sous surveillance américaine, tandis que le Hezbollah quitte également le sud du Liban.

L’ajustement des lignes directrices de mercredi s’inscrit également dans le cadre des opérations militaires israéliennes en cours dans la Syrie voisine, à la suite de la chute soudaine du régime du dictateur syrien Bashar el-Assad dans ce pays dimanche, mais l’annonce n’a pas fait mention de ces développements.

Selon Israël, les frappes aériennes ont détruit la plupart des actifs stratégiques du régime déchu et les troupes ont pris le contrôle temporaire d’une zone-tampon le long de la frontière entre les deux pays.