Leonid Lozovsky, 51 ans : cet agent de sécurité « aimait la nature »

Leonid Lozovsky, âgé de 51 ans et originaire de Sderot, a été assassiné par des terroristes du Hamas sur le chemin du travail le 7 octobre.

Il était agent de sécurité à l’usine alimentaire TopGum de Sderot et se rendait au travail, tôt ce matin-là, pour prendre la relève du gardien de nuit. Il n’est jamais arrivé.

Son père est parti à sa recherche, alors que la ville était en proie à l’attaque, mais sans succès. Deux jours plus tard, le corps de Leonid a été retrouvé dans la ville par des policiers qui patrouillaient à la recherche de victimes.

Il a été inhumé à Sderot le 10 octobre. Il laisse derrière lui sa femme, trois enfants, ses parents, Faina et Yosef, ainsi que ses frères et sœurs.

Né en Ukraine, Leonid s’est installé en Israël avec les siens en 1990 : il avait alors 18 ans et, selon sa nièce, ils ont fait leur alyah pour lui éviter d’être enrôlé de force dans l’Armée rouge.

La famille s’est installée à Sderot et Leonid a fait un oulpan dans un kibboutz du nord du pays pour apprendre rapidement l’hébreu avant de partir faire son service au sein de l’armée de l’Air israélienne. Son installation en Israël et son service militaire ont changé la vision qu’il avait de lui-même et lui donné une grande force intérieure, ont déclaré ses proches.

Sa nièce, Maayan Gal, a écrit sur Facebook que Leonid et les siens « étaient venus en Israël pour échapper à la cruauté et à l’antisémitisme qui faisaient planer sur eux une menace imminente… Il a été sauvé une fois lorsqu’il avait 18 ans mais on l’a assassiné à 51 ans. »

Maayan a ajouté que Leonid « laissait un vide immense, j’ai le cœur brisé. C’est difficile à accepter. Ce qui nous apporte un tout petit peu de réconfort, c’est de savoir que tu n’as pas souffert, que cela a été instantané. Tu ne méritais pas ça, personne ne le mérite. Pas plus tes enfants, ta femme, ta grand-mère, ton grand-père, ta maman. »

Leonid, a-t-elle poursuivi, « aimait le vélo, la nature et les longues randonnées. Il aimait la photo, les vacances en famille à Eilat et les grandes réunions de famille (celles que tout le monde déteste). Il laisse derrière lui trois enfants, une femme, des parents, un frère et une sœur. Le ciel s’est obscurci, le soleil s’est couché et un souvenir plein d’amour s’est à jamais gravé dans mon cœur. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.