Israël en guerre - Jour 619
Suite à l’ordre d’évacuation donné par l’armée israélienne dans le village de Toul, dans le sud du Liban, les médias libanais font état d’une frappe israélienne dans la région.
L’armée israélienne avait averti qu’elle ciblerait un site du Hezbollah dans le village.
مشاهد من الغارة العنيفة التي استهدفت بلدة تول قضاء النبطية pic.twitter.com/Nsno6sDt06
— هنا لبنان (@thisislebnews) May 22, 2025
L’armée israélienne affirme avoir tué un agent du Hezbollah lors d’une frappe de drone à Rab Thalathin, dans le sud du Liban, plus tôt dans la journée.
Plus de 150 agents du Hezbollah ont été tués dans des frappes israéliennes depuis le début du cessez-le-feu de novembre 2024 au Liban.
L’agence alimentaire des Nations unies a fait savoir qu’une « poignée » de boulangeries soutenues par ses soins, dans le sud et dans le centre de Gaza, ont recommencé à ouvrir leurs portes après que des camions ont finalement été en capacité de collecter des marchandises au poste-frontière de Kerem Shalom.
« Nous nous sommes lancés dans une course contre la montre pour éviter une famine généralisée », a déclaré Antoine Renard, le directeur national du PAM, aux journalistes.
L’armée israélienne émet un avis d’évacuation pour un bâtiment et ses environs dans le village de Toul, au sud du Liban, près de Nabatieh, avant une frappe aérienne sur un actif du Hezbollah.
Dans un post sur X, le porte-parole en langue arabe de l’armée israélienne, le colonel Avichay Adraee, publie une carte montrant l’emplacement du bâtiment.
« À toutes les personnes présentes dans le bâtiment marqué en rouge, comme indiqué sur la carte, et dans les bâtiments qui se trouvent à proximité : Vous vous trouvez à proximité d’installations appartenant au Hezbollah », déclare-t-il.
Le communiqué demande aux civils d’évacuer à au moins 500 mètres du bâtiment pour leur sécurité.
#عاجل ????تحذير عاجل للمتواجدين في قرية تول في جنوب لبنان وتحديدًا لكل من يتواجد في المبنى المحدد بالأحمر وفق ما يُعرض في الخارطة والمباني القريبة منه
????تتواجدون بالقرب من منشآت تابعة لحزب الله الارهابي
????من أجل سلامتكم وسلامة أبناء عائلاتكم, أنتم مضطرون لإخلاء هذه المباني فورًا… pic.twitter.com/epivtfrwX8— افيخاي ادرعي (@AvichayAdraee) May 22, 2025
Un commandant de char du 52e bataillon de la 401e brigade blindée a été gravement blessé lors de combats dans le nord de la bande de Gaza plus tôt dans la journée, a annoncé l’armée.
Le soldat a été transporté à l’hôpital et sa famille a été informée.
Dans un autre incident survenu aujourd’hui, un soldat a été légèrement blessé après l’explosion d’une grenade lors d’opérations dans le sud de Gaza, a indiqué l’armée.
Le responsable du Croissant rouge palestinien a expliqué que ses opérations à Gaza pourraient s’interrompre d’ici quelques jours en l’absence de nouveaux équipements, précisant que sa flotte d’ambulances ne fonctionne qu’à un tiers de ses capacités en raison de la pénurie de carburant.
De la farine et d’autres aides ont commencé à arriver dans certains des secteurs les plus vulnérables de l’enclave côtière jeudi, après qu’Israël a laissé passer quelques camions – mais cette quantité d’assistance est loin d’être suffisante pour compenser les manques entraînés par un blocus israélien qui dure depuis 11 semaines, selon des responsables palestiniens.
Israël a affirmé avoir laissé passer cent camions qui transportaient des aliments pour bébés et du matériel médical mercredi, deux jours après avoir annoncé son premier assouplissement du blocus, cédant sous des pressions croissantes à l’international et alors que des alertes à la famine ont été lancées à Gaza.
Alors qu’il lui était demandé pendant combien de temps son organisation pourrait continuer à mener ses opérations à Gaza, le président du Croissant-Rouge palestinien, Younis Al-Khatib, a déclaré aux journalistes alors qu’il se trouvait à Genève : « C’est une question de temps ».
« Nous manquons de carburant. Les ambulances avec lesquelles nous travaillons actuellement ne représentent qu’un tiers du total de notre flotte, » a-t-il ajouté, précisant que ses ambulances alimentées à l’essence étaient déjà à l’arrêt, mais que certaines fonctionnaient grâce à l’énergie solaire fournie par les Nations unies.
Al-Khatib a critiqué la faible quantité d’aides qu’Israël a autorisée à entrer dans la bande de Gaza jusqu’à présent , mettant en garde contre le risque d’attaques de la part d’une foule poussée à bout par la faim.
« Je pense que c’est une invitation au meurtre. Ces gens sont affamés », a-t-il déclaré.
Il a repris à son compte les critiques formulées à l’encontre d’une organisation soutenue par les États-Unis qui souhaite commencer à travailler à Gaza d’ici la fin du mois de mai, en supervisant un nouveau modèle de distribution de l’assistance humanitaire. « Il n’y a pas lieu d’en discuter. Non, non, non », s’est-il exclamé.
« Le monde ne doit pas abandonner le système tel que nous le connaissons’, a-t-il dit.
La Gaza Humanitarian Foundation, soutenue par Israël et par les États-Unis, a l’intention de travailler avec des entreprises privées américaines spécialisées dans la sécurité et dans la logistique pour fournir de l’aide à 300 000 personnes à partir de centres de distribution qui seront situés dans le sud de l’enclave.
Le père de l’otage Matan Angrest a déclaré à la radio de l’armée que les ministres israéliens avaient transmis des informations erronées aux responsables de Trump, les amenant à croire que l’opinion publique israélienne était opposée à un accord sur les otages.
Haggai Angrest affirme que lors de sa dernière visite à la Maison Blanche, il a montré aux responsables des sondages selon lesquels environ 70 % des Israéliens soutiennent un accord mettant fin à la guerre à Gaza en échange de la libération des otages restants.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est défavorable à cet échange, arguant qu’il laisse le Hamas au pouvoir.
La 98e division de l’armée israélienne a repris ses opérations dans la bande de Gaza, annonce l’armée.
La formation d’élite des unités de parachutistes et de commandos – composée de milliers de soldats – opère dans le sud de la bande de Gaza, à Khan Younès, dans le cadre de la nouvelle offensive de Tsahal contre le Hamas.
Selon l’armée, la division s’efforce d’établir un « contrôle opérationnel » et de détruire l’infrastructure du Hamas à Khan Younès, tant en surface qu’en sous-sol.
Tsahal affirme que les troupes de la division ont jusqu’à présent éliminé des dizaines d’agents terroristes, notamment lors de combats rapprochés et en dirigeant des frappes aériennes. Quelque 200 infrastructures ont été démolies, y compris des tunnels, ajoute l’armée.
Selon Tsahal, cinq divisions opèrent actuellement à Gaza.
L’armée israélienne lance un avertissement inhabituel aux Palestiniens de la région de Deir al-Balah, au centre de Gaza, leur demandant de rester à l’écart de plusieurs sites où, selon l’armée, se trouvent des membres du Hamas.
L’armée nomme également trois membres du Hamas dans son communiqué.
« Aux habitants de Deir al-Balah, il s’agit d’une mise en garde contre les éléments du Hamas qui se cachent parmi vous », a déclaré le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne en langue arabe.
« L’image ci-jointe montre comment les éléments terroristes du Hamas opèrent dans votre région, en utilisant vos infrastructures civiles et en se positionnant dans votre voisinage », ajoute-t-il.
La carte indique le bâtiment de la municipalité de Deir al-Balah, un établissement d’enseignement, un hôpital et un camp de tentes.
« Le Hamas exploite vos infrastructures et vos ressources civiles pour ses activités terroristes. Nous vous demandons d’expulser les éléments terroristes qui se trouvent parmi vous et de vous tenir à l’écart des structures du Hamas qui se trouvent près de chez vous », ajoute Adraee.
#عاجل ‼️ إلى سكان دير البلح هذا تحذير من عناصر حماس المختبئة بينكم!
⭕️الصورة المرفقة تُظهر طريقة عمل عناصر حماس الإرهابية في منطقتكم حيث يستخدمون البنى التحتية المدنية لديكم ويتموضعون في محيطكم.
⭕️تستغل حماس البنى التحتية المدنية والموارد الخاصة بكم لصالح أنشطتها الإرهابية… pic.twitter.com/ED4hiBD4KK— افيخاي ادرعي (@AvichayAdraee) May 22, 2025
L’Iran tiendra pour responsable les Etats-Unis de toute attaque israélienne contre ses installations nucléaires, a mis en garde le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, rendue publique jeudi.
« En cas d’attaque des installations nucléaires de la République islamique d’Iran par le régime sioniste, le gouvernement américain (…) portera une responsabilité juridique », écrit M. Araghchi, après des informations de la chaîne américaine CNN sur des préparatifs militaires d’Israël contre l’Iran, son ennemi juré.
Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, publie une liste de 16 503 enfants et adolescents âgés de 0 à 18 ans qui, selon lui, ont été tués en conséquence directe de la guerre à Gaza, c’est-à-dire à la suite de tirs et de bombardements.
La liste complète comprend les noms, les numéros d’identification, les dates de naissance et des informations sur la manière dont les données relatives à leur décès ont été recueillies, soit à partir des listes de blessés des hôpitaux, soit à partir des mises à jour fournies par les familles auprès du ministère.
Ces données ne peuvent être vérifiées de manière indépendante. Par le passé, des études ont mis en évidence les inexactitudes et les erreurs contenues dans les listes et les chiffres publiés par les autorités de Gaza contrôlées par le Hamas, qui ne font généralement pas de distinction entre les terroristes et les civils, et qui incluraient des personnes tuées par des tirs ratés de roquettes palestiniennes ou de causes naturelles.
Dans le cadre de sa nouvelle offensive contre le Hamas, l’armée israélienne a émis un avis d’évacuation pour le nord de la bande de Gaza.
Dans un message posté sur X, le porte-parole en langue arabe de Tsahal, le colonel Avichay Adraee, appelle les Palestiniens résidant à Sheikh Zayed, Salatin, Beit Lahiya, Jabalia et dans les villes voisines à évacuer vers le sud.
Il prévient que les troupes de Tsahal opèrent « avec une grande force » dans ces régions, et qu’elles sont considérées comme des « zones de combat dangereuses ».
#عاجل ‼️ انذار عاجل الى كل سكان قطاع غزة المتواجدين في شمال القطاع في أحياء غبن، الشيماء، فدعوس، المنشية، الشيخ زايد، السلاطين، الكرامة، مشروع بيت لاهيا، الزهور، تل الزعتر، النور، عبد الرحمن، النهضة ومعسكر جباليا
⭕️جيش الدفاع يعمل بقوة شديدة في مناطق وجودكم حيث تواصل المنظمات… pic.twitter.com/p0NMFfD24l— افيخاي ادرعي (@AvichayAdraee) May 22, 2025
Les pompiers s’efforcent d’éteindre un incendie qui s’est déclaré ce matin à HaBonim, un moshav côtier du nord d’Israël.
Le service d’incendie et de secours indique que 12 équipes de pompiers et quatre avions opèrent actuellement dans la région. Ils tentent d’empêcher l’incendie de se propager jusqu’à la route 2, un axe routier important qui longe la côte.
Un missile balistique lancé sur Israël par les Houthis soutenus par l’Iran au Yémen a été intercepté avec succès par les défenses aériennes il y a peu de temps, selon l’armée.
Des sirènes ont retenti dans la région de Jérusalem, dans les implantations du sud de la Cisjordanie et dans les communautés proches de la mer Morte. Précédant les sirènes d’environ une minute, une alerte a été lancée auprès des habitants, les avertissant de l’attaque d’un missile de longue portée par le biais d’une notification push sur leur téléphone.
Il s’agit de la deuxième attaque de missiles des Houthis contre Israël aujourd’hui.
Depuis le 18 mars, date à laquelle l’armée israélienne a repris son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, les Houthis du Yémen ont lancé 37 missiles balistiques et au moins 10 drones en direction d’Israël. Plusieurs de ces missiles n’ont pas atteint leur cible.
Selon les médias palestiniens, des résidents d’implantation ont tenté de mettre le feu à une mosquée et incendié un véhicule à Aqraba, dans le nord de la Cisjordanie.
Il n’y a pas eu de victimes.
Des images donnent à voir un véhicule en feu, des signes d’incendie à l’entrée de la mosquée et des graffitis hébreux sur la façade de la mosquée qui disent : « Le peuple d’Israël vit » et « Le sang juif n’est pas sans valeur. »
La police n’a pas encore réagi officiellement.
عاجل| مستوطنون يضرمون النيران بمركبة ويخطون عبارات على جدران مسجد أبي بكر الصديق في بلدة عقربا جنوب نابلس. pic.twitter.com/gnGyx8BBB7
— Alhadath Newspaper|صحيفة الحدث الفلسطيني (@Alhadath_news1) May 22, 2025
مستوطنون يضرمون النيران بمركبة ويخطون عبارات على جدران مسجد أبي بكر الصديق في بلدة عقربا جنوب نابلس. pic.twitter.com/jYwu1E9eU3
— المركز الفلسطيني للإعلام (@PalinfoAr) May 22, 2025
Selon les médias palestiniens, trois prisonniers de sécurité palestiniens remis en libérté dans le cadre du récent accord sur les otages ont été de nouveau arrêtés par Israël la nuit dernière.
Il s’agirait de Mahdi Akas, Saeed Diab et Ibrahim Atiya.
Atiya avait écopé d’une peine de prison à perpétuité pour sa participation à un attentat terroriste dans lequel une fillette de 7 ans avait été assassinée en 2003, alors qu’il appartenait au groupe terroriste palestinien du Jihad islamique.
Le Club des prisonniers palestiniens, organisation palestinienne chargée de représenter les prisonniers en Israël, a annoncé hier, avant ces dernières arrestations, que 13 Palestiniens libérés dans le cadre de l’accord avaient de nouveau été interpelés et que 6 d’entre eux se trouvaient toujours en détention hier.
Le porte-parole du Hamas, Jihad Taha, a déclaré hier soir sur l’antenne de la chaîne qatari Al Jazeera, en réponse aux conditions posées par le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour mettre fin à la guerre, que l’organisation terroriste ne renoncerait pas aux « armes de la résistance » – en parlant des armes du Hamas et d’autres organisations terroristes dans la bande de Gaza.
Il a par ailleurs indiqué que le groupe refusait d’exiler ses dirigeants de la bande de Gaza, car ils font « partie » du peuple palestinien.
Lors d’une conférence de presse, le Forum des otages et des familles de disparus s’est insurgé contre les propos du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, au sujet de la guerre à Gaza et l’ont pressé de conclure au plus vite un accord avec le Hamas pour assurer la libération des otages et signer la fin de la guerre.
« Nous risquons de ‘laisser passer l’occasion du siècle’, a déclaré le groupe par voie de communiqué, « et ceux qui vont en pâtir sont le peuple d’Israël, les otages, les évacués et les dizaines de milliers de soldats de réserve et leurs familles. Après plus de 19 mois de guerre, il n’y a aucun signe de fin, aucune chance de rétablissement ou de réhabilitation. Or, il ne peut y avoir de réveil national sans le retour de tous les otages, jusqu’au dernier.»
« Le président Trump a proposé un projet. Le Premier ministre Netanyahu doit écouter ce que veut son pays – à savoir conclure un accord qui permette la libération immédiate de tous les otages et mette un terme à cette guerre », a ajouté le groupe.
L’armée israélienne a revendiqué la destruction du missile tiré sur Israël depuis le Yémen.
« Les alertes ont été déclenchées conformément aux protocoles en vigueur », a ajouté l’armée en évoquant les sirènes qui ont retenti au sein des communautés du centre d’Israël.
L’armée a annoncé avoir identifié un missile tiré depuis le Yémen en direction d’Israël, pris en charge par les systèmes de défense aérienne en vue de son interception.
Cette attaque par missile balistique a déclenché des sirènes dans plusieurs zones du centre d’Israël.
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