Des centaines de personnes manifestent pour les otages et contre le gouvernement à Tel Aviv

Environ 500 militants se rassemblent pour une manifestation anti-gouvernement et pro-accord de « trêve contre libération d’otages » sur la Route Begin, devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv.

La manifestation de cette semaine sur Begin n’est pas affiliée au Forum des familles des otages et disparus, qui a repris ses rassemblements hebdomadaires sur la Place des Otages de Tel Aviv plutôt que sur la Route Begin aujourd’hui. Les manifestations de Tel Aviv avaient été interrompues fin septembre en raison des restrictions imposées par le Commandement du Front intérieur, suite à l’intensification des combats contre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah au Liban.

Le rassemblement de Begin comporte généralement des slogans ouvertement anti-gouvernement et est fréquenté par des parents d’otages qui critiquent plus ouvertement le gouvernement.

« S’il n’y a pas d’accord, nous brûlerons le pays, c’est notre dernière chance », scandent les manifestants.

Plusieurs membres de la foule hissent des banderoles de groupes de gauche, notamment le controversé Breaking The Silence, qui recueille des témoignages de violations présumées des droits de l’homme auprès de soldats ayant servi en Cisjordanie, le collectif socialiste binational Standing Together et le mouvement de femmes israélo-palestiniennes Women Wage Peace, dont la fondatrice Vivian Silver a été assassinée chez elle, dans le kibboutz Beeri, lors du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre 2023.

À l’aide de camions, la police a délimité une zone pour les manifestants devant la Kirya. Sur le trottoir, des militants vendent des exemplaires de M. Abandon, une compilation d’essais d’intellectuels publics et de parents d’otages critiquant le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Une femme lit les instructions du commandement local en cas de sirène d’alerte, récitant son mantra : « rappelez-vous, les instructions du commandement local sauvent des vies ».

« Un accord sauve aussi des vies », ajoute-t-elle.