L’UEJF dépose plainte contre la députée Ersilia Soudais pour diffamation

Mardi, les militants de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont dénoncé une agression subie lors d’une conférence de Salah Hamouri, terroriste palestinien condamné en Israël, organisée à l’École des hautes études en sciences sociales, à Paris, à l’initiative de l’Association France Palestine Solidarité et de la Ligue des droits de l’homme.

Sur place, des militants de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) étaient présents pour « dénoncer cet activiste lié au groupe terroriste du FPLP ».

De son côté, la députée française NUPES Ersilia Soudais, présente à la conférence, a elle aussi rapporté avoir subi une agression, par les militants de l’UEJF. Elle explique que la présence de son mari, présent avec elle, lui a permis d’en sortir indemne, et a annoncé le dépôt d’une plainte contre l’UEJF.

Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite !

À son tour, pour ces accusations, l’UEJF a annoncé dans un communiqué porter plainte contre Ersilia Soudais pour diffamation.

Suite au communiqué mensonger de @FiAssemblee accusant les militants de l’UEJF et son Président @SLejoyeux d’agression contre @ErsiliaSoudais nous portons plainte en diffamation.

Nous appelons les membres de la @NUPES_2022_ à ses désolidariser de ces méthodes. pic.twitter.com/LPF3h1CtQD

— UEJF (@uejf) April 21, 2023

Aucune tentative d'intimidation n'entravera jamais mon combat pour les droits humains et contre toute forme de discrimination.
Pour toujours, je soutiendrai la convergence des luttes, n'en déplaise aux diviseurs.

Ci-dessous, le communiqué de mon groupe, @FiAssemblee ⤵️ pic.twitter.com/dn0VET4V7O

— Ersilia Soudais (@ErsiliaSoudais) April 19, 2023

Ersilia Soudais a multiplié les provocations anti-Israël ces derniers mois et été accusée d’importer le conflit israélo-palestinien au cœur des institutions françaises.

En décembre dernier, présente à l’aéroport de Roissy pour accueillir Salah Hamouri, expulsé d’Israël, elle avait provoqué une polémique en qualifiant son expulsion de « déportation orchestrée par Israël ». Ce sinistre choix de mots avait provoqué la colère de certains internautes et opposants.

Elle a aussi été accusée de caricaturer la lutte contre l’antisémitisme après avoir été nommée par son groupe parlementaire vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée.