Netanyahu a subi un « examen médical de routine » ; Levin assure l’intérim

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, « a subi avec succès une coloscopie de routine » vendredi matin à Jérusalem, a annoncé son bureau dans un communiqué.

Le cabinet a nommé le ministre de la Justice Yariv Levin, qui occupe également le poste de vice-Premier ministre, pour assurer l’intérim à la tête du gouvernement pendant l’examen, ce qui indique que Netanyahu sera placé sous sédation.

Le ministre de la Défense, Israel Katz, a dirigé temporairement le cabinet de sécurité.

Cet examen intervient quelques mois après que Netanyahu a subi une ablation de la prostate à la fin décembre. À l’époque, Levin avait déjà assuré l’intérim pendant l’intervention. Le Premier ministre, âgé de 75 ans, avait été opéré quelques jours après un test effectué dans un hôpital de Jérusalem, qui avait révélé une infection urinaire due à une hypertrophie bénigne de la prostate.

En mars 2024, Netanyahu a été placé sous anesthésie générale pour une opération d’une hernie. Ce même mois, il s’était également absenté plusieurs jours de ses fonctions après avoir contracté la grippe.

En 2023, il avait subi une intervention pour la pose d’un stimulateur cardiaque, après avoir souffert d’un bloc cardiaque transitoire. Cette opération avait eu lieu une semaine après une hospitalisation initiale, officiellement attribuée à une déshydratation. Les médecins avaient ensuite révélé que Netanyahu souffrait depuis des années d’un trouble de la conduction cardiaque.

Un rapport médical publié en janvier 2023, le dernier à avoir été communiqué au public, indiquait que l’état de santé de Netanyahu était « tout à fait normal », que son stimulateur cardiaque fonctionnait correctement, et qu’aucune arythmie ni autre anomalie n’avait été détectée.

Malgré les protocoles qui exigent que les Premiers ministres publient un rapport médical chaque année, Netanyahu n’en a pas rendu public entre 2016 et fin 2023, et ne l’a toujours pas fait cette année. Il ne peut toutefois pas être légalement contraint de divulguer ces informations, car les protocoles en question, établis par le bureau du Premier ministre, n’ont pas de valeur légale.

L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.