Nissim Levy, 30 ans : un livreur qui avait un fils de 4 ans

Nissim Maayan Levi, 30 ans, originaire de Rehovot, a été assassiné par des terroristes du Hamas lors du festival de musique Supernova à Reim, le 7 octobre 2023.

Lorsque le Hamas a commencé à tirer des roquettes ce matin-là, Nissim et ses amis, Mayaan Mor et Chaim Ben Hemo, ont tenté de s’enfuir, et il a envoyé un message à un ami pour lui dire qu’ils étaient bloqués dans les embouteillages. C’est la dernière fois que l’on a entendu parler de lui.

La dernière fois que Maayan a eu un contact avec ses proches, elle racontait à un ami au téléphone que Nissim essayait de la protéger des coups de feu. Les trois amis ont été assassinés lors de l’attaque du Hamas.

Pendant plusieurs jours, la famille de Nissim a supposé qu’il avait été pris en otage, mais le 11 octobre, Tsahal a retrouvé son corps parmi d’autres à la frontière avec la bande de Gaza.

Il a été enterré sur le mont des Oliviers à Jérusalem le 15 octobre. Il laisse dans le deuil son fils Ofri, âgé de 4 ans, ses parents, Miriam Simcha et Yaakov, ainsi que sa sœur.

Nissim a été élevé dans un foyer ultra-orthodoxe à Eilat, selon un éloge funèbre de l’État, mais il a commencé à s’éloigner de la religion à la fin de son adolescence. Il a toutefois maintenu une relation étroite avec sa famille, qui précise qu’il portait toujours les tefilin tous les jours. À l’âge de 24 ans, il s’est marié et a donné naissance à Ofri. Mais le couple a divorcé deux ans plus tard, tout en continuant à co-parenter avec amour.

Il travaillait comme livreur et était décrit par ses amis et collègues comme un travailleur acharné qui faisait de son mieux pour gagner honnêtement sa vie et subvenir aux besoins de son fils. Les commerçants et les livreurs de Rehovot ont déclaré qu’il était connu pour son respect, son sourire constant, sa chaleur et sa joie.

Sa mère, Miriam Simcha, a déclaré dans une interview accordée à Arutz Sheva que « c’était un garçon heureux, d’une générosité infinie et d’un amour inimaginable pour les autres. Il aidait toujours, il était mon bras droit. Il m’aidait et me soutenait toujours ».

Après son divorce, a-t-elle ajouté, il a découvert le monde des festivals de musique « et il me disait : ‘Maman, j’aime tellement ça, ça me fait sentir vivant’. Mais il était également dévoué à son travail. Il avait l’impression que les festivals lui faisaient du bien ».

Son père, Yaakov, a décrit Nissim comme un garçon espiègle et heureux qui n’aurait jamais fait de mal à personne.

Ses amis se sont fait l’écho de ce sentiment, déclarant à une publication locale de Rehovot que « Nissim donnait toujours aux gens qui étaient dans le besoin, qu’il aimait tout le monde et qu’il était plein de joie ».

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