Israël en guerre - Jour 470

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Noa Argamani dit avoir été blessée en captivité « et personne n’est venu m’aider »

Lors d'un rassemblement d'anciens otages et de membres de leurs familles à la résidence du président à Jérusalem, Isaac Herzog a rappelé l'urgence de négocier un accord

L'otage sauvée Noa Argamani s'adresse à une assemblée à la résidence du président à Jérusalem le 10 décembre 2024. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)
L'otage sauvée Noa Argamani s'adresse à une assemblée à la résidence du président à Jérusalem le 10 décembre 2024. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)

L’otage israélienne secourue Noa Argamani a révélé mardi qu’elle avait été grièvement blessée pendant sa captivité par une frappe aérienne israélienne et qu’elle n’avait reçu aucun traitement médical de la part de ses ravisseurs.

« Un missile de l’armée de l’air israélienne a frappé le bâtiment où j’étais retenue en otage », a déclaré Argamani lors d’un rassemblement d’anciens otages et de membres de leurs familles à la résidence du président à Jérusalem.

« J’ai été blessée, j’ai eu des contusions, je saignais, j’avais la tête ouverte, et personne n’est venu m’aider, ni la Croix-Rouge, ni des médecins, personne », a-t-elle relaté.

À son retour en Israël après avoir été secourue par les troupes de l’armée israélienne en juin, « quand les médecins ont vu toutes mes blessures à mon retour, ils ont dit que cela relevait du miracle médical. »

« Il y a encore 100 otages là-bas, et il se pourrait que leur sort soit pire que le mien », a-t-elle ajouté.

Le président Isaac Herzog a organisé une réunion dans sa résidence à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, au cours de laquelle il a évoqué « la situation désastreuse et la profonde inquiétude que suscite le bien-être des otages », selon son bureau.

« Ce matin, j’ai parlé avec un dirigeant de notre région et je peux confirmer qu’il y a une convergence mondiale sur la priorité à donner à un accord sur les otages », a-t-il déclaré dans un communiqué.

« L’objectif est de parvenir à un accord pour leur libération. Nous voulons que tout le monde rentre chez soi le plus rapidement possible, et j’en appelle à toutes les parties : Ramenez-les à la maison ».

On estime que 96 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée. 105 civils ont été libérés au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre, et quatre otages ont été remis en liberté avant la trêve. Huit otages, dont une soldate, ont été secourus vivants par les forces israéliennes, et les corps de 38 otages ont également été récupérés, dont trois ont été tués par erreur par l’armée lors d’un incident tragique en décembre.

Le Hamas détient par ailleurs les corps des soldats de Tsahal Oron Shaul et Hadar Goldin depuis 2014, ainsi que deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui sont tous deux censés être en vie après être entrés dans la bande de Gaza de leur propre chef en 2014 et 2015 respectivement.

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