Israël en guerre - Jour 498

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Pour une ex-otage torturée et menacée par ses geôliers, Liri Albag lui a sauvé la vie

Amit Soussana a remercié et salué le courage de l'une des quatre otages libérées samedi des geôles du groupe terroriste palestinien

L'otage libérée Amit Soussana s'exprimant lors d'un rassemblement appelant à la libération des captifs du Hamas détenus à Gaza, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 18 janvier 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
L'otage libérée Amit Soussana s'exprimant lors d'un rassemblement appelant à la libération des captifs du Hamas détenus à Gaza, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 18 janvier 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Amit Soussana, une otage kidnappée et emmenée de force à Gaza le 7 octobre 2023 par le groupe terroriste palestinien du Hamas et libérée dans le cadre d’un accord de trêve en novembre de la même année, a affirmé mardi que sa compagne de captivité Liri Albag, qui a été libérée samedi après 477 jours, lui a sauvé la vie en persuadant leurs ravisseurs terroristes qu’elle, Amit, n’était pas une soldate de l’armée israélienne.

Dans une interview accordée à l’émission d’investigation « Uvda » de la chaîne N12, Amit, 40 ans, explique que ses geôliers lui ont attaché les mains et les jambes pendant que l’un la frappait avec un bâton et que l’autre la menaçait avec un objet métallique pointu.

Elle raconte que les terroristes ont fait venir d’autres otages, dont Liri, pour lui demander d’avouer.

L’un d’entre eux lui a dit : « Tu as 40 minutes pour nous dire la vérité, sinon je te tue », tout en pointant un pistolet sur sa tempe.

Elle a raconté que Liri avait parlé au geôlier et avait réussi à convaincre les terroristes qu’Amit n’était pas une soldate.

« Je lui ai dit à son retour que ‘je ne savais pas s’ils m’auraient tuée ou non ; mais à mes yeux, [elle] m’a sauvé la vie’. »

L’otage libérée Liri Albag, avec ses parents après avoir été libérée de la captivité du Hamas, le 25 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Amit a également raconté qu’au cours des trois premières semaines de sa captivité, elle a été enfermée seule dans un appartement avec deux geôliers qui lui ont attaché les jambes avec une chaîne métallique et deux cadenas à une fenêtre, « comme un animal ».

Elle a à nouveau raconté l’agression sexuelle qu’elle a subie de la part de l’un de ses geôliers, une épreuve qu’elle a révélée pour la première fois dans une interview accordée au New York Times l’année dernière.

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