LIBÉRÉE : Amit Soussana, chez elle avec de la fièvre lorsqu’elle a été enlevée
Le 7 octobre, l'avocate a dit à ses proches qu'elle allait se cacher dans un placard de son abri sécurisé, dans le kibboutz Kfar Aza ; elle a été enlevée et relâchée le 30 novembre
Amit Soussana a été libérée le 30 novembre dans le cadre de la prolongation d’un accord de cessez-le-feu temporaire négocié par le Qatar et les États-Unis entre le Hamas et Israël. Voici l’histoire de sa capture.
Amit Soussana était chez elle avec de la fièvre, le 7 octobre dernier, lorsque les terroristes du Hamas ont lancé leur assaut contre le kibboutz Kfar Aza, où elle vit.
Soussana a envoyé des textos à ses proches sur WhatsApp, pour leur dire ce qu’elle entendait, dehors, devant ses fenêtres et ce que s’échangeaient les groupes WhatsApp du kibboutz.
« Il y a des tirs », a-t-elle écrit, « ils attaquent le kibboutz ».
« Oh, Amit », fut l’une des réponses qu’elle reçut.
« Ils sont devant ma fenêtre », a-t-elle écrit ensuite. « C’est effrayant, c’est surréaliste. »
« Mais que fait l’armée ? », a écrit un autre membre de la famille.
Amit leur a confié son intention de se cacher dans un placard de sa pièce sécurisée avant d’écrire : « Je n’ai presque plus de batterie », qui sera son dernier message, envoyé à 10h07.
Agée de 40 ans, avocate diplômée du Sapir College, elle vivait seule au kibboutz Kfar Aza.
Le 29 octobre, son sort d’otage du Hamas a été confirmé, 22 jours après son enlèvement, le 7 octobre.