Israël en guerre - Jour 586

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Qatar : « Les efforts se poursuivent » en vue d’un accord sur les otages

Plus tôt dans la journée, un haut responsable du Hamas a déclaré que le groupe terroriste n'était plus intéressé par des négociations après qu'Israël a approuvé l'extension des opérations militaires

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, fournissant des détails sur un projet de libération d'otages, lors d'une conférence de presse, à Doha, le 23 novembre 2023. (Crédit : Capture d'écran CNN ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, fournissant des détails sur un projet de libération d'otages, lors d'une conférence de presse, à Doha, le 23 novembre 2023. (Crédit : Capture d'écran CNN ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Le Qatar a affirmé mardi qu’il poursuivait ses efforts en vue d’un cessez-le-feu à Gaza et d’un accord sur les otages, même après qu’Israël a approuvé l’extension des opérations militaires et que le Hamas a déclaré qu’il n’était pas intéressé par de nouveaux pourparlers.

« Nos efforts se poursuivent malgré la difficulté de la situation et la persistance d’une situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, lors d’une conférence de presse ordinaire.

Plus tôt dans la journée, un haut responsable du Hamas a déclaré que le groupe terroriste n’était plus intéressé par des négociations avec Israël en vue d’un accord de libération d’otages et de cessez-le-feu et a exhorté la communauté internationale à mettre un terme à ce qu’il a appelé la
« guerre de la faim » menée par Israël contre Gaza.

« Il est inutile d’engager des pourparlers ou d’envisager de nouvelles propositions de cessez-le-feu tant que la guerre de la faim et la guerre d’extermination se poursuivent dans la bande de Gaza », a déclaré Basem Naim. Le Hamas est largement accusé de détourner l’aide à son profit.

Un haut responsable de la défense israélienne a déclaré lundi qu’il existait une fenêtre d’opportunité pour un nouvel accord de libération d’otages et de cessez-le-feu jusqu’à la fin de la visite du président américain Donald Trump au Moyen-Orient la semaine prochaine.

Le responsable a déclaré que si un accord n’est pas obtenu d’ici là, l’armée israélienne lancera une vaste offensive dans la bande de Gaza.

Bassem Naim, responsable du Hamas et ancien ministre de la Santé à Gaza, pendant une conférence de presse, à Cape Town, le 29 novembre 2023. (Crédit : Rodger Bosch/AFP)

Cet avertissement est intervenu après que le cabinet de sécurité eut approuvé dimanche soir un plan visant à élargir considérablement l’offensive militaire contre le Hamas, et alors que l’armée israélienne appelait des dizaines de milliers de réservistes.

Le plan prévoit la « conquête de Gaza » et la conservation du territoire, a déclaré un responsable israélien. Il prévoyait également de déplacer la population civile palestinienne vers le sud de la bande de Gaza, d’attaquer le Hamas et d’empêcher le groupe terroriste de prendre le contrôle de l’aide humanitaire.

Israël a cessé d’autoriser l’entrée de l’aide dans la bande de Gaza le 2 mars, après la fin de la première phase du cessez-le-feu et de l’accord sur la libération des otages. Ces deux mois et plus ont été la plus longue période pendant laquelle aucune aide n’est entrée dans le territoire palestinien depuis que la guerre a éclaté avec l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Les autorités israéliennes affirment que suffisamment d’aide est entrée dans la bande de Gaza au cours d’un cessez-le-feu de deux mois au début de l’année pour permettre aux Gazaouis de survivre à l’arrêt des approvisionnements, alors qu’elles cherchent à accroître la pression sur le Hamas pour obtenir le retour des 59 otages toujours captifs dans l’enclave.

Toutefois, les données et les témoignages recueillis à l’intérieur de la bande de Gaza font état d’une aggravation de la crise alimentaire et d’une augmentation des taux de malnutrition. Israël étudie les moyens de reprendre les livraisons d’aide sans permettre que les marchandises se retrouvent entre les mains du Hamas ou de groupes terroristes alliés, qui exploiteraient la crise pour financer la guerre en cours.

Un responsable israélien a confié au Times of Israel la semaine dernière que l’armée israélienne estime qu’il ne reste que quelques semaines avant qu’une crise humanitaire majeure ne se produise dans la bande de Gaza.

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