Quels chefs terroristes du Hezbollah et du Hamas ont été tués depuis le 7 octobre ?

L’armée israélienne a déclaré avoir éliminé un haut commandant du Hezbollah lors d’une frappe aérienne sur la banlieue sud de Beyrouth vendredi, information confirmée par la suite par le groupe terroriste chiite libanais.

Voici une liste de quelques-unes des opérations menées contre des dirigeants et commandants des groupes terroristes palestinien du Hamas et chiite libanais du Hezbollah imputées à Israël.

Hezbollah

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Ibrahim Aqil

Une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth a tué le commandant des opérations du Hezbollah, Ibrahim Aqil, le 20 septembre.

Aqil, qui a également utilisé les pseudonymes de Tahsin et d’Abdelqader, était membre de la branche armée du Hezbollah, le Conseil du Jihad.

L’affiche annonçant la mort du responsable du Hezbollah, Ibrahim Aqill, le 21 septembre 2024. (Crédit : Bureau des médias du Hezbollah)

Tsahal a déclaré qu’Aqil était également le commandant par intérim de sa force d’élite Radwan et le chef d’un plan d’invasion de la Galilée qui se dessinait depuis longtemps.

Les Etats-Unis l’accusent d’avoir joué un rôle dans les attentats au camion piégé de Beyrouth qui avaient frappé l’ambassade américaine en avril 1983, faisant 63 morts, et une caserne de Marines américains six mois plus tard, faisant 241 morts.

Les Etats-Unis avaient offert 7 millions de dollars pour obtenir des informations sur le lieu où il se trouve.

Des personnes vérifiant les dégâts sur les lieux d’une frappe israélienne qui aurait ciblé un responsable du Hezbollah, Ibrahim Aqil, dans la banlieue de Beyrouth, à Dahiyeh, le 20 septembre 2024. (Crédit : Anwar Amro/AFP)

Fouad Shokor

Une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise le 30 juillet a tué le commandant en chef du Hezbollah, Fouad Shokor, identifié par l’armée comme le bras droit du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Shokor était l’une des principales figures du Hezbollah depuis sa création par le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le bras armé de l’Iran, il y a plus de quarante ans.

Les Etats-Unis avaient imposé des sanctions à Shokor en 2015 et l’avaient accusé d’avoir joué un rôle central dans l’attentat à la bombe contre la caserne des Marines américains à Beyrouth de 1983.

Un homme inspectant un bâtiment détruit par une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le 30 juillet 2024. (Crédit : Hussein Malla/AP)

Muhammad Nasser

Muhammad Nasser a été éliminé lors d’une frappe aérienne israélienne le 3 juillet. Israël a revendiqué cet assassinat ciblé, affirmant qu’il dirigeait une unité responsable des tirs sur Israël depuis le sud-ouest du Liban.

Nasser, commandant en chef du Hezbollah, était responsable d’une partie des opérations terroristes à la frontière, selon des sources de sécurité de haut niveau au Liban.

Taleb Abdullah

Taleb Abdullah, commandant de l’unité Nasr du Hezbollah, a été éliminé le 12 juin lors d’une frappe revendiquée par Israël, qui a déclaré avoir ciblé un centre de commandement et de contrôle au sud du Liban.

Les gens priant sur le cercueil du commandant supérieur Taleb Sami Abdullah, 55 ans, éliminé par une frappe israélienne dans le sud du Liban, lors de son cortège funèbre dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le 12 juin 2024. (Crédit : Bilal Hussein/AP)

Des sources de sécurité au Liban ont déclaré qu’il était « le plus haut gradé » du Hezbollah et qu’il avait le même rang que Nasser.

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de vingt-six civils du côté israélien, ainsi que celle de vingt-deux soldats et réservistes de l’armée israélienne. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a signalé que 502 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 78 éléments d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.

Hamas

Mohammed Deif

Israël a déclaré que le commandant de la brigade Khan Younès du Hamas, Muhammad Deif, a été éliminé lors d’une frappe sur un complexe appartenant à Rafaa Salameh, dans la région de Khan Younès, le 13 juillet, à la suite d’une évaluation des agences de renseignement.

Mohammed Deif, le commandant de la branche armée du groupe terroriste du Hamas, diffusée par N12 le 27 décembre 2023. (Crédit : Capture d’écran N12 ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Deif, 58 ans, qui a commandé les Brigades Ezzerdin al-Qassam pendant plus de vingt ans, a longtemps été l’une des figures du terrorisme les plus recherchées par Israël, ayant survécu à sept tentatives d’assassinat.

Il a été l’un des architectes du pogrom perpétré par le Hamas contre Israël le 7 octobre.

Ismaïl Haniyeh

Ismaïl Haniyeh a été éliminé le 31 juillet à l’aube en Iran, avait annoncé le groupe terroriste palestinien.

Des ouvriers iraniens installant une énorme banderole sur un mur montrant un portrait du chef du groupe terroriste du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le sanctuaire islamique du Dôme du Rocher au sommet du mont du Temple à Jérusalem, avec une pancarte sur laquelle on peut lire en farsi et en israélien : « Attendez-vous à une punition sévère », sur la place de Palestine, à Téhéran, en Iran, le 31 juillet 2024. (Credit : Vahid Salemi/AP)

Haniyeh a été tué par un missile qui l’a touché directement dans une maison d’hôtes de l’État où il séjournait. Israël n’a pas revendiqué cet assassinat.

Saleh al-Arouri

Le chef adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri, recherché depuis des années par Israël et considéré comme le principal orchestrateur du terrorisme en Cisjordanie, a été éliminé le 2 janvier 2024 lors d’une frappe imputée à Israël à Dahiyeh, dans la banlieue de Beyrouth.

Des personnes rassemblées sur le site d’une explosion, rapportée par les médias libanais comme étant une frappe attribuée à Israël visant un bureau du Hamas, au cours de laquelle le chef adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri, a été tué, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 2 janvier 2024. (Crédit : Anwar Amro/AFP)

Al-Arouri était également le fondateur de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzerdin al-Qassam.