Smotrich appelle l’opposition à cesser de critiquer les négociations sur les otages

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a exhorté lundi les dirigeants de l’opposition à cesser leurs critiques « cyniques » contre le gouvernement concernant les négociations avec le groupe terroriste palestinien du Hamas sur un accord visant à obtenir la libération des otages.

« La tentative de dépeindre une grande partie du peuple d’Israël comme insensible aux otages est cynique, diabolique et aggrave les divisions entre nous, réduisant les chances de parvenir à un accord », a-t-il déclaré.

« Nous prions tous pour le retour de chaque otage dans sa famille, et nous y sommes pleinement engagés », a-t-il ajouté lors de la réunion hebdomadaire des factions de son parti, HaTzionout HaDatit, à la Knesset.

De nombreux soldats israéliens qui ont risqué leur vie au combat « s’opposent aux accords avec le diable et aux accords qui annuleraient les résultats de la guerre », a-t-il poursuivi. Ses critiques visaient particulièrement Benny Gantz, président de HaMahane HaMamlahti, et Yaïr Lapid, chef de l’opposition.

Se concentrant sur les termes d’un accord potentiel, Smotrich a affirmé « qu’un accord partiel avec le Hamas aura pour résultat d’abandonner des dizaines d’otages à leur sort, de laisser le Hamas contrôler la bande de Gaza, et de lui permettre de préparer le prochain pogrom avec l’aide des meurtriers qui seront libérés des prisons ».

« C’est pourquoi nous nous opposons fermement à un tel accord et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour l’empêcher », a-t-il ajouté.

Changeant de sujet, Smotrich a salué la décision du ministre de la Défense Israel Katz d’ordonner au chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, de présenter les conclusions de toutes les enquêtes sur l’assaut du 7 octobre 2023 d’ici fin janvier.

Katz a affirmé qu’il gelait toutes les nominations de nouveaux généraux jusqu’à ce que les conclusions des enquêtes internes de Tsahal lui soient présentées.

« Il est temps de remplacer le haut commandement », a-t-il affirmé, accusant les dirigeants de l’establishment de la défense d’avoir conduit à l’échec du 7 octobre en se laissant tromper par l’idée largement acceptée selon laquelle les ennemis d’Israël étaient dissuadés et n’oseraient pas déclencher une guerre qu’ils ne pouvaient gagner.