Israël en guerre - Jour 464

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« Tout retard dans les négociations pourrait coûter des vies » – familles d’otages

"Nous devons ramener tous les otages avant que l'hiver rigoureux ne sévisse dans les tunnels", a déclaré la fille de Keith Siegel

Un rassemblement appelant à la libération des otages détenus par le Hamas à Gaza, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 21 décembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Un rassemblement appelant à la libération des otages détenus par le Hamas à Gaza, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 21 décembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Au lendemain du retour d’une équipe de négociateurs israéliens du Qatar pour des consultations, les proches d’un certain nombre d’otages ont fait des déclarations sur la Place des Otages à Tel Aviv mercredi, plaidant pour qu’un accord de « trêve contre libération d’otages » soit conclu le plus rapidement possible avec le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Shir Siegel, dont le père Keith Siegel a été pris en otage le 7 octobre 2023 dans le kibboutz Kfar Aza, a prévenu qu’il n’y avait plus de temps à perdre, les captifs devant affronter un deuxième hiver dans des conditions désastreuses.

« D’après les récits de ma mère et des autres otages en sont revenus, et d’après tous les professionnels, il est absolument clair que les personnes enlevées n’ont pas de temps à perdre », a-t-elle déclaré.

« Nous devons les ramener avant que l’hiver rigoureux ne sévisse dans les tunnels. »

« Notre avenir en tant que nation dépend des décisions prises maintenant. Tout retard, toute hésitation ou tout report des pourparlers pourrait coûter des vies », a-t-elle ajouté.

Lishay Miran, l’épouse d’Omri Miran, a déclaré que tout accord « trêve contre otages » devait inclure toutes les personnes détenues en captivité à Gaza.

« Ce terrible voyage dans lequel nous nous trouvons doit prendre fin. Tout le monde doit revenir pour que la période de guérison puisse commencer », a-t-elle déclaré.

« Plus d’un an s’est écoulé depuis le dernier accord et il est maintenant temps d’en conclure un nouveau qui inclue tout le monde et qui indique clairement quand et comment le dernier otage reviendra », a-t-elle ajouté.

Les familles des otages craignent que les hommes qui ne seraient pas libérés lors de la première phase d’une éventuelle trêve restent détenus pendant une période prolongée, car beaucoup redoutent que l’accord ne s’effondre avant que d’autres phases ne soient franchies.

La conférence de presse a eu lieu le lendemain du retour en Israël d’une équipe de négociation israélienne de niveau intermédiaire qui se trouvait au Qatar depuis plusieurs jours pour travailler sur un éventuel accord de cessez-le-feu avec le Hamas, pour des « délibérations internes en Israël concernant la poursuite des pourparlers ».

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