Israël en guerre - Jour 494

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Tsahal lance un nouveau raid à Jabaliya pour déjouer les efforts de regroupement du Hamas

L'armée prépare l'évacuation de tous les civils du nord de Gaza vers des zones humanitaires élargies ; elle confirme avoir frappé des terroristes dans une ancienne école et une mosquée à Deir al-Balah

L’armée israélienne a déclaré dimanche que les troupes avaient encerclé Jabaliya au milieu d’une nouvelle opération terrestre ciblant les efforts du groupe terroriste palestinien du Hamas pour se reconstituer dans le nord de la bande de Gaza.

Tsahal a précisé que les 401e et 460e brigades du Corps Blindé Mécanisé de la 162e Brigade ont encerclé la ville pendant la nuit et que les troupes opéraient dans la zone à la suite de renseignements sur les terroristes et les infrastructures du Hamas, parallèlement aux efforts du groupe terroriste palestinien pour se réformer dans cette zone.

La 162e division a été retirée de Rafah et du couloir stratégique dit de « Philadelphi », qui sépare l’Égypte de la bande de Gaza – après cinq mois de présence, et a transféré la responsabilité de la zone à la division de Gaza de Tsahal.

Des médias ont fait état de fortes explosions dans la région de Jabaliya au cours de la nuit. L’armée a indiqué par la suite avoir mené une vague de frappes aériennes et de tirs d’artillerie au moment où les troupes pénétraient dans la zone.

Tsahal a ajouté que les frappes ont ciblé des dizaines de sites du Hamas à Jabaliya, notamment des dépôts d’armes, des tunnels, des cellules terroristes et d’autres infrastructures.

« L’opération se poursuivra aussi longtemps que nécessaire, tout en frappant systématiquement et en détruisant en profondeur l’infrastructure du terrorisme dans la région », a déclaré l’armée.

L’opération a marqué la quatrième poussée de Tsahal dans Jabaliya depuis le début de la guerre il y a un an, déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien.

La dernière série de combats en mai a été décrite par l’armée et certains officiers comme « intense » et « la plus violente » de la guerre. L’opération intervient quelques jours seulement après que Tsahal a lancé une opération terrestre au Liban contre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

Dans le cadre de cette opération élargie, l’armée a annoncé dimanche qu’elle se préparait à évacuer les civils de tout le nord de la bande de Gaza et qu’elle augmenterait la taille de la zone humanitaire désignée par Israël dans le sud de la bande de Gaza.

C’est dans cette zone, où réside actuellement la grande majorité de la population de Gaza, que la majeure partie de l’aide humanitaire est acheminée. Des hôpitaux de campagne y sont également installés.

Tsahal a publié des cartes à l’intention des civils palestiniens « mettant en évidence les zones d’évacuation potentielles dans le nord de la bande de Gaza, y compris les ‘zones de blocage’ qui correspondent à des quartiers et à des régions ».

L’armée a également déclaré qu’elle ouvrait deux voies d’évacuation pour les Palestiniens – le long de la route de Salah a-Din et de la route côtière.

On estime qu’environ 200 000 Palestiniens restent dans le nord de la bande de Gaza, après que Tsahal a appelé toute la région à évacuer vers le sud de la bande au début de la guerre.

Les préparatifs de l’évacuation de la partie nord de l’enclave côtière ont eu lieu juste un jour après que l’armée a appelé les civils palestiniens de certaines parties du centre de la bande de Gaza à se rendre dans les zones humanitaires.

Un garçon marchant au milieu des décombres d’une maison frappée par une frappe israélienne à Deir El-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 octobre 2024. (Crédit: Eyad Baba/AFP)

Parallèlement, des frappes israéliennes intenses ont eu lieu dans d’autres parties de la bande de Gaza cette nuit. Tsahal a déclaré que les avions de guerre ont mené une frappe ciblée sur des terroristes qui se trouvaient dans un centre de commandement dans un complexe qui abritait auparavant l’école Ibn Rushd à Deir al-Balah dans le centre de la bande de Gaza.

En outre, l’armée a déclaré qu’une autre frappe aérienne ciblée a touché un deuxième centre de contrôle du Hamas à Deir al-Balah, situé sur l’ancien site de la mosquée Shuhada al-Aqsa, où les responsables sanitaires de Gaza ont signalé au moins 18 morts. Ce chiffre n’a pas pu être vérifié de manière indépendante et le Hamas ne fait pas de distinction entre les civils et les terroristes.

Les registres de l’hôpital ont montré que les morts étaient tous des hommes.

L’armée a souligné que les centres de commandement étaient utilisés par le Hamas pour planifier et mener des attaques terroristes contre les troupes de Tsahal et Israël.

Pour éviter de blesser des civils lors de la frappe, l’armée a indiqué avoir pris « de nombreuses mesures », notamment en utilisant des munitions de précision, la surveillance aérienne et d’autres moyens de renseignement.

Cette dernière action militaire dans la bande de Gaza intervient alors que Tsahal se prépare à faire face aux efforts probables du Hamas pour lancer des attaques à l’occasion de l’anniversaire du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien le 7 octobre dans le sud d’Israël, qui a déclenché la guerre.

Samedi soir, le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a prévenu, lors d’une conférence de presse télévisée, que des civils israéliens pourraient être pris pour cible.

« Nous sommes prêts à augmenter nos forces en prévision de ce jour », où il pourrait y avoir des « attaques sur le front intérieur », a-t-il déclaré.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

En réponse à ce pogrom, le plus meurtrier de l’histoire du pays et le pire mené contre des Juifs depuis la Shoah, Israël, qui a juré d’anéantir le groupe terroriste palestinien et de libérer les otages, a lancé une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza, qui a commencé le 27 octobre.

On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 33 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

Le Hamas avait échangé 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre contre des prisonniers. Quatre captives avaient été remises en liberté. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 37 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par Tsahal.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.

Plus de 41 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël dit avoir tué 17 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre

Tsahal affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

À ce jour, 348 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l’incursion terrestre à Gaza menée contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.

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