Un incendie a ravagé un restaurant casher à Saint-Brice-sous-Forêt dans le Val-d’Oise

Un incendie a ravagé le restaurant asiatique casher Chai Ness sushi, situé à Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d’Oise), ce mercredi 14 août 2024 peu avant 6h du matin.

Dix-neuf sapeurs-pompiers ont été mobilisés sur les lieux et trois lances à eau ont été déployées afin de venir à bout de cet incendie qui a ravagé une surface de 200 m2. L’intervention a duré 3h30.

Une trentaine d’employés ont du être placés en chômage technique.

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L’origine de l’incendie pourrait être criminelle et son motif antisémite – une piste étudiée par les enquêteurs de police. Le restaurant est situé juste à côté d’un supermarché HyperCacher.

Le mois dernier, dans cette même ville de Saint-Brice-sous-Forêt, une femme de 88 ans avait porté plainte pour avoir été rouée de coups et traitée de « sale Juive ».

Les actes antisémites ont bondi en France et ailleurs depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023 en Israël. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a évoqué il y a quelques jours une « vague d’antisémitisme, une vague d’une ampleur rare, plus forte, plus violente ».

Depuis le 7 octobre, environ 1 200 attaques antisémites ont été recensées sur le territoire français, dont 887 durant le premier semestre 2024. De janvier à mars, les autorités ont dénombré 366 actes antisémites, soit quatre actes par jour. Ce chiffre a ainsi explosé de 300 % par rapport à la même période l’année dernière.

La guerre à Gaza, utilisée comme justification à de nombreux actes antisémites, a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 251 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 40 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 17 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Le Hamas est accusé de gonfler le nombre des victimes civiles et d’y inclure les Palestiniens tués par les roquettes tirées par les factions terroristes qui retombent dans la bande. Le Hamas ne fait pas non plus de distinction, dans ce bilan, entre les civils et les terroristes.