Israël en guerre - Jour 344

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Une campagne d’affichage au Liban appelle le Hezbollah à mettre fin à sa campagne contre Israël

Aucun parti ni aucune organisation de la société civile n’a revendiqué cette campagne

Un panneau d'affichage sur lequel on peut lire « Assez, nous sommes fatigués, le Liban ne veut pas la guerre », dans une rue de Beyrouth, le 7 août 2024, face aux tensions régionales entre Israël, le Hamas, le Hezbollah et l’Iran. (Crédit : JOSEPH EID / AFP)
Un panneau d'affichage sur lequel on peut lire « Assez, nous sommes fatigués, le Liban ne veut pas la guerre », dans une rue de Beyrouth, le 7 août 2024, face aux tensions régionales entre Israël, le Hamas, le Hezbollah et l’Iran. (Crédit : JOSEPH EID / AFP)

Des panneaux d’affichage apparaissent partout au Liban pour exiger la fin de la campagne militaire du Hezbollah contre Israël.

Les affiches, sur lesquelles on peut lire : « Assez, nous en avons assez » et « Nous ne voulons pas la guerre », sont apparues dans des régions dominées par les partis d’opposition et dans certaines zones de Beyrouth, a rapporté le journal saoudien Asharq Al-Awsat.

Aucun parti ni aucune organisation de la société civile n’a revendiqué cette campagne, mais un membre éminent de l’opposition libanaise, dont le nom n’a pas été dévoilé, a déclaré au journal saoudien que les panneaux d’affichage reflétaient la position de « la grande majorité de la population, quelle que soit son groupe [politique] et son affiliation », et que ceux qui sont morts dans les frappes aériennes israéliennes au sud du Liban avaient été « sacrifiés sur l’autel de l’agenda iranien, et non pour la libération de Jérusalem ou la défense de la Palestine ».

Même la communauté chiite du sud du Liban, « qui avait pour habitude de pardonner toutes les erreurs du Hezbollah », montre aujourd’hui des signes de mécontentement après que les actions du groupe terroriste ont conduit à leur déplacement et à la destruction de leurs maisons, selon cette figure de l’opposition.

Depuis le lendemain des attaques barbares et sadiques commises par le Hamas palestinien aidé par des civils palestiniens complices, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens.

A LIRE – Gebran Bassil : le Liban n’a pas grand-chose à gagner à rentrer en conflit avec Israël

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