Israël en guerre - Jour 502

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183 prisonniers de sécurité palestiniens libérés après que le Hamas a relâché 3 otages israéliens

150 renvoyés ou expulsés vers Gaza, 32 en Cisjordanie et un envoyé en Égypte ; parmi les détenus libérés figure un travailleur humanitaire incarcéré pour avoir financé le Hamas

Des prisonniers palestiniens accueillis à la sortie d'un bus de la Croix-Rouge après avoir été libérés d'une prison israélienne dans le cadre d'un accord de libération d'otages et de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, à Ramallah, en Cisjordanie, le 1er février 2025. (Crédit : Nasser Nasser/AP)
Des prisonniers palestiniens accueillis à la sortie d'un bus de la Croix-Rouge après avoir été libérés d'une prison israélienne dans le cadre d'un accord de libération d'otages et de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, à Ramallah, en Cisjordanie, le 1er février 2025. (Crédit : Nasser Nasser/AP)

Israël a libéré 183 prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël samedi, peu après la libération par le groupe terroriste palestinien du Hamas de trois otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 et emmenés de force dans la bande de Gaza.

Selon l’Autorité palestinienne (AP), 18 des prisonniers purgeaient des peines de prison à vie et plus de 100 étaient originaires de la bande de Gaza. Ils avaient été arrêtés après le 7 octobre et détenus sans procès.

Trente prisonniers, dont trois condamnés à perpétuité, ont été libérés en échange des otages Keith Siegel et Ofer Calderon, et douze prisonniers condamnés à perpétuité devaient être libérés pour Yarden Bibas.

Outre le nombre spécifié de prisonniers palestiniens à libérer pour chaque otage relâché, Israël a également accepté de libérer plus de 1 000 détenus gazaouis au cours du processus de mise en œuvre des deuxième et troisième phases de l’accord.

Samedi, Israël a libéré 111 détenus qui avaient été arrêtés par les troupes de l’armée israélienne dans la bande de Gaza mais qui n’avaient pas participé au pogrom du 7 octobre.

Sur les 183 détenus libérés au total, 150 ont été renvoyés ou expulsés vers la bande de Gaza, 32 ont été libérés vers la Cisjordanie et un a été envoyé en Égypte.

Un ancien prisonnier palestinien incarcéré pour atteinte à la sécurité en Israël libéré par Israël, acclamé à son arrivée à Ramallah par les bus du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le 1er février 2025. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)

Les détenus envoyés en Cisjordanie ont été libérés de la prison d’Ofer, près de Ramallah, a indiqué l’Administration pénitentiaire israélienne (IPS), tandis que d’autres prisonniers ont été libérés de la prison de Ketziot, dans le sud d’Israël, et conduits au point de passage de Kerem Shalom vers Gaza, près de la frontière égyptienne.

« Les troupes de l’Administration pénitentiaire agissent pour libérer les terroristes conformément à l’accord diplomatique sur le retour des otages, en coordination totale avec tous les services de sécurité », a indiqué l’IPS dans un communiqué.

Selon Ynet, parmi les prisonniers libérés figurent Fareeq Barikat, de nationalité égyptienne, emprisonné pour son rôle dans un attentat suicide meurtrier dans une boulangerie d’Eilat en 2007, et Salim Awad, un membre du Fatah impliqué dans la planification d’un attentat perpétré en 2002 dans l’implantation de Homesh, en Cisjordanie, au cours duquel trois Israéliens ont été tués.

L’un des Palestiniens les plus remarqués à avoir été libéré est Mohammed el-Halabi, un travailleur humanitaire de Gaza, qui a été condamné à douze ans de prison pour avoir financé le groupe terroriste palestinien du Hamas, dans une affaire très médiatisée qui a suscité des critiques de la part des groupes de défense des droits de l’homme.

Mohammad el-Halabi, directeur des opérations de l’organisation caritative World Vision dans la bande de Gaza, inculpé le 4 août 2016 pour avoir détourné les fonds de l’organisation caritative au profit du groupe terroriste palestinien du Hamas. (Crédit : Capture d’écran/World Vision)

Halabi avait travaillé comme directeur palestinien de la branche de Gaza de World Vision, une importante organisation d’aide chrétienne.

Il a été arrêté en 2016 et accusé d’avoir détourné des dizaines de millions de dollars au profit du Hamas. Halabi, 47 ans, et World Vision ont tous deux vigoureusement nié les allégations.

Les libérations de samedi porteront à 583 le nombre de prisonniers palestiniens libérés dans le cadre du cessez-le-feu et de libération des otages.

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