Amit David, 24 ans : ce talentueux agent immobilier prenait la vie du bon côté

Amit Itzhak David, âgé de 24 ans et originaire de Beit Shemesh, a été assassiné par des terroristes du Hamas en tentant de quitter le festival de musique Supernova le 7 octobre.

Il était venu à la rave avec ses amis Sapir Bilmes et Karin Vernikov, eux aussi tués ce jour-là, ainsi que son cousin.

Après avoir dîné, vendredi soir, chez ses grands-parents à Jérusalem, Amit s’était rendu au festival pour célébrer l’anniversaire d’un de ses amis. Lorsque les tirs de roquettes ont commencé, Amit et ses amis ont tenté de s’enfuir à bord de leur voiture, mais c’est là qu’il a été abattu.

Avant d’être tué, il avait dit à sa mère qu’ils rentraient : une fois touché, il l’a rappelée et, dans son dernier souffle, lui a murmuré : « Maman, je t’aime. »

Sa mort a été confirmée trois jours plus tard, soit le 10 octobre, et il a été inhumé le même jour à Beit Shemesh. Il laisse dans la peine ses parents, Yigal et Limor, ainsi que ses deux jeunes frères et sœurs, Iddo, 21 ans, et Ofri, 14 ans.

Elève de la prestigieuse école Boyar de Jérusalem, Amit avait fait son service dans l’armée israélienne en tant que combattant du 603e bataillon. Ensuite, il avait fait un voyage en Amérique du Sud avec des amis durant plusieurs mois, et à son retour, avait étudié pour devenir entrepreneur immobilier, son rêve.

Il avait par la suite ouvert une agence immobilière à Beer Sheva, un mois environ avant d’être assassiné.

« Amit rendait les gens meilleurs », a déclaré sa mère, Limor, à un site d’information local. « Nous voudrions que l’on retienne de lui sa joie, sa compassion et ce qui fut son souhait ultime : « Souriez, soyez gentils et aimez-vous les uns les autres. »

Son père, Yigal, a écrit sur Ynet : « Chaque jour qui passe, la douleur est plus vive. Je ne sais pas comment faire pour continuer à vivre comme ça, rien ne m’y avait préparé. Tu me manques à en mourir et je ne peux pas m’empêcher de penser que tu vas bientôt rentrer. Je t’embrasse et suis toujours à tes côtés. Reviens, je t’attends. »

Dans son éloge funèbre, sa tante Sigi lui a promis d’aider ses parents et frère et soeur, mais lui a demandé de « nous envoyer la force pour faire face à cette douleur infinie ».

Son cousin, Dor Parnassa, était, tout comme Amit, un fan de football.

Ils étaient tous les deux des supporters convaincus de l’équipe de football du Beitar Jérusalem : « Toute notre enfance a tourné autour du football », a-t-il écrit sur le site officiel du club. Nous adorions parler football tous les deux, regarder les matchs, jouer et être déçus par le Beitar lors des dîners du vendredi soir.

Je continuerai de t’emmener au match avec moi. Je sais que tu adorerais ça. »

« Ma vie a basculé le jour où il a été assassiné », a déclaré sa nièce, Ofir David, à un site d’information local. « Son souvenir ne s’éteindra pas, j’y veillerai. C’était un ange descendu sur Terre, maintenant c’est un ange au ciel. »

« Tout le monde n’a pas la chance de croiser de telles personnalités », a déclaré son ami Ofir Vaknin au site. « Quand je le regardais, je me retrouvais à sourire sans raison. Il suffit de sourire, et le monde vous sourit aussi. »

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