Israël en guerre - Jour 566

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La fille d’un otage assassiné demande à Trump d’aider « à conclure un accord maintenant »

Plusieurs personnes dont les proches ont été tués en captivité à Gaza ont pris la parole mardi devant la Knesset, pour appeler à la reprise des négociations

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Des familles d'Israéliens retenus en otage à Gaza teמ/nt une conférence de presse devant la Knesset, à Jérusalem, le 18 mars 2025. (Crédit : Yonatan SIndel/Flash90)
Des familles d'Israéliens retenus en otage à Gaza teמ/nt une conférence de presse devant la Knesset, à Jérusalem, le 18 mars 2025. (Crédit : Yonatan SIndel/Flash90)

Plusieurs personnes dont les proches ont été tués en captivité à Gaza ont pris la parole mardi devant la Knesset, pour appeler à la reprise des négociations sur les otages après qu’Israël a relancé ses frappes sur Gaza dans la nuit.

Parmi les intervenants figuraient Merav Svirsky, dont le frère, Itay Svirsky, a été tué en captivité, et Ayelet Svatitzky, dont le frère, Nadav Popplewell, a également été tué alors qu’il était détenu à Gaza.

Svirsky, dont les parents ont été tués dans le kibboutz Beeri le 7 octobre 2023, a parlé des otages qui ont payé de leur vie, disant que leurs familles avaient également payé le prix fort.

Svatitzky a raconté que pendant des mois, elle a voyagé dans le monde entier après que sa mère Channah Peri et son frère Nadav Popplewell ont été capturés dans le kibboutz Nirim et que son autre frère, Roi, a été tué le 7 octobre. Sa mère a été libérée de Gaza en novembre 2023, mais son frère est resté en captivité et a été tué par le Hamas l’été dernier.

» Cinquante-neuf otages sont toujours bloqués à Gaza, où ils endurent des horreurs inconcevables – affamés, torturés et enchaînés », a indiqué Svatitzky.

« Ils luttent pour survivre. Ils peuvent encore être sauvés. Ils peuvent encore être ramenés chez eux. Et ceux qui n’ont pas survécu méritent d’être renvoyés et enterrés dans la dignité. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les ramener. Nous devons revenir au cessez-le-feu et aux négociations et obtenir leur libération. Un accord est le seul moyen de les ramener tous. S’il vous plaît, ne laissez pas d’autres familles subir le même sort que la mienne. Il est encore temps. Il y a encore des vies à sauver. Ramenons-les tous à la maison. »

Noam Peri, la fille de l’otage Chaim Peri qui a été assassiné en captivité, a affirmé que son père aurait pu rentrer vivant.

Elle a lancé un appel au président américain Donald Trump, en soulignant le rôle clé qu’il a joué dans la réunification de tant de familles d’otages.

« Nous avons besoin de son leadership ainsi que de l’action urgente du monde entier. »

 

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