Israël en guerre - Jour 566

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Loin d’Israël, la sœur de l’otage népalais Bipin Joshi appelle à sa libération

Pushpa Joshi, 17 ans, a dit à Haaretz que son frère, étudiant en agriculture âgé de 24 ans, était "l'otage d'une guerre qui n'est pas la sienne" ; Joshi est l'un des 2 oatges étrangers encore à Gaza

Bipin Joshi, étudiant agricole népalais, a été pris en otage par des terroristes du Hamas au kibboutz Alumim le 7 octobre 2023. (Autorisation)
Bipin Joshi, étudiant agricole népalais, a été pris en otage par des terroristes du Hamas au kibboutz Alumim le 7 octobre 2023. (Autorisation)

La famille de l’étudiant en agriculture népalais Bipin Joshi, enlevé par des terroristes du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, fait tout pour le faire libérer et prie pour un miracle.

S’adressant au quotidien Haaretz dans une interview publiée mardi, la sœur de Joshi, Pushpa Joshi, âgée de seulement 17 ans, a déclaré qu’ils étaient limités dans leur champ d’action en raison de la distance physique avec Israël, et qu’elle s’était donc tournée à la sensibilisation au sort de son frère sur les réseaux sociaux et par le biais des canaux diplomatiques.

« Ma famille et moi n’adressons qu’une prière à Dieu : qu’il sauve mon frère et le mette en sécurité dès que possible », a-t-elle déclaré au média. « Je prie aussi pour la libération de tous les otages. »

Selon Haaretz, le Premier ministre népalais KP Sharma Oli a été en contact avec le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dans le cadre des mesures en faveur de la libération de Joshi.

La Turquie est en relation avec le Hamas et l’Égypte a été un médiateur de toute première importance – comme le Qatar et les États-Unis – lors des négociations en vue d’un cessez-le-feu et d’un accord sur le sort des otages entre Israël et le Hamas.

Joshi, 24 ans, a été enlevé au kibboutz Alumim lors de l’attaque du 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes dirigés par le Hamas se sont introduits dans le sud d’Israël pour y tuer plus de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et faire 251 otages, ce qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, qui se poursuit aujourd’hui encore.

Cela faisait deux mois que Joshi était arrivé en Israël lorsque le Hamas a mené son attaque ; il était venu travailler dans une ferme dans le cadre de ses études.

« On peut dire ce que l’on veut, c’est un étudiant innocent. Mon frère n’a rien à voir avec la guerre entre Israël et le Hamas », a expliqué Pushpa à Haaretz. « Il est l’otage d’une guerre qui n’est pas la sienne et il est puni alors qu’il n’a rien fait. »

Selon les médias népalais, le ministre des Affaires étrangères, Arzu Rana Deuba, a demandé l’aide des États-Unis pour faire libérer Joshi lors de sa rencontre avec le responsable du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Ricky Gill, en marge d’une conférence à New Delhi la semaine dernière.

L’héroïsme de Joshi le jour de l’assaut du Hamas a été rendu public par son ami et camarade de classe Himanchal Kattel, qui dit lui devoir la vie. Depuis le bunker à l’intérieur duquel ils avaient trouvé refuge, Joshi a relancé une grenade qui avait été lancée dans l’abri par un terroriste.

« Il nous a sauvé la vie. Je ne serais pas en vie aujourd’hui » sans son action rapide, déclarait Kattel à l’AFP le mois dernier.

Vingt-deux ouvriers agricoles étrangers au total – 10 Népalais et 12 Thaïlandais – ont été tués à Alumim avant que l’armée israélienne ne reprenne le contrôle du secteur.

Aucun signe de vie ou information sur l’état de santé de Joshi n’a filtré depuis qu’il a été enlevé à Gaza, où il est toujours otage, avec 58 autres otages, certains vivants, d’autres morts.

Les 24 otages présumés vivants toujours détenus par le Hamas : Première rangée, de gauche à droite : Elkana Bohbot, Matan Angrest, Edan Alexander, Avinatan Or, Yosef-Haim Ohana, Alon Ohel. Deuxième rangée, de gauche à droite : Evyatar David, Guy Gilboa-Dalal, Bipin Joshi, Rom Braslavski, Ziv Berman, Gali Berman. Troisième rangée, de gauche à droite : Omri Miran, Eitan Mor, Segev Kalfon, Nimrod Cohen, Maxim Herkin, Eitan Horn. Rangée du bas, de gauche à droite : Matan Zangauker, Bar Kupershtein, David Cunio, Ariel Cunio, Tamir Nimrodi, Pinta Nattapong. (Crédit : Forum des familles d’otages)

Israël estime que 24 otages sont toujours en vie dans la bande de Gaza, dont Joshi, un ressortissant thaïlandais, et 22 Israéliens. L’armée israélienne a confirmé la mort de 35 autres otages.

Le Hamas a libéré 30 otages – 20 civils israéliens, cinq soldats et cinq ressortissants thaïlandais – et les corps de huit prisonniers israéliens tués lors d’un cessez-le-feu entre janvier et mars 2025. Le groupe terroriste a libéré 105 civils lors d’une trêve d’une semaine fin novembre 2023, et quatre otages avaient été libérés avant cela dans les premières semaines de la guerre. En échange, Israël a libéré près de 2 000 terroristes palestiniens prisonniers de sécurité et terroristes présumés détenus pendant la guerre.

Huit otages ont été secourus en vie par des soldats, auxquels s’ajoutent les corps de 41 personnes retrouvés, dont trois tués par erreur par l’armée israélienne alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs ravisseurs, et le corps d’un soldat tué en 2014. Le corps d’un autre soldat tué en 2014, le lieutenant Hadar Goldin, est toujours aux mains du Hamas et fait partie des 59 otages.

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