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Les victimes du 7 octobre

Sahar Ashuan, 22 ans : un ouvrier de kibboutz qui « voyait la beauté dans chaque instant »

Assassiné par des terroristes du Hamas au festival de musique Supernova le 7 octobre 2023

Sahar Ashuan (Autorisation)
Sahar Ashuan (Autorisation)

Sahar Ashuan, 22 ans, originaire d’Afula, a été assassiné par des terroristes du Hamas lors du festival de musique Supernova, le 7 octobre.

Il participait à la rave avec un groupe d’amis, dont Liav Asayag et Dvir Rahamim. Au début des tirs de roquettes, il a dit à sa famille que le festival était annulé et qu’il rentrait chez lui.

Cependant, alors qu’ils tentaient de partir, ils ont croisé des blessés et ont tenté de les aider. À 8h43, Sahar a dit à ses amis : « Vous n’allez pas croire ce qui se passe ici, ils ont fait exploser la fête, ils ont touché des voitures avec des RPG, il y a des tonnes de blessés ». Mais sept minutes plus tard, il a écrit à sa famille : « Tout va bien, ce sera bientôt fini et nous partirons d’ici ».

Sa famille n’a plus jamais entendu parler de lui. Pendant une semaine, il a été considéré comme disparu jusqu’à ce que sa famille soit informée que son corps avait été retrouvé. Liav et Dvir ont également été assassinés ce jour-là, tandis que deux autres amis ont réussi à s’échapper et à survivre.

Sahar a été enterré à Netanya le 14 octobre, dix jours avant son 23e anniversaire. Il laisse dans le deuil ses parents, Sima et Babar, et sa sœur aînée, Eden.

Né et élevé à Afula, Sahar était surtout connu pour son sourire timide, selon un site commémoratif. À l’âge de 13 ans, il a insisté pour faire sa bar mitzvah au mur Occidental, a déclaré sa famille, prenant le bus d’Afula à 5 heures du matin pour les festivités.

Après avoir terminé ses études secondaires, Sahar s’est engagé dans l’armée israélienne et a servi dans le corps des ingénieurs de combat. Après sa libération, il a commencé à étudier l’interface utilisateur et s’est intéressé au domaine des arts graphiques, tout en commençant à travailler au kibboutz Yir’on, en Galilée, dans le cadre du programme agricole de l’organisation Hashomer Hachadash.

L’organisation a déclaré que « malgré le travail physiquement difficile, Sahar trouvait la beauté dans chaque instant – en photographiant les levers de soleil dans les vergers, en profitant de la nature qu’il aimait et en répandant la joie autour de lui ».

Sa famille a déclaré que Sahar aimait vivre l’instant présent, qu’il aimait cuisiner, qu’il adorait les animaux, qu’il explorait la nature et les sentiers de randonnée et qu’il était toujours entouré de musique.

Sa sœur aînée, Eden, a écrit sur Facebook en novembre 2023, pour marquer cinq semaines « sans t’appeler ‘gamin’ et sans t’entendre m’appeler ‘singe’. Sans ton étreinte, sans te voir ».

Elle se souvient de l’avoir vu quelques heures avant son départ pour le festival, et de « ton étreinte affectueuse et enveloppante que je ne pourrai jamais remplacer, et que je ne pourrai jamais ressentir à nouveau ».

« Tu manques aux repas de famille, tu manques aux conversations que nous avions le soir, tu manques à la maison », a écrit Eden. « Ta chambre a toujours ton odeur, tes chaussures sont à leur place, ton sac est prêt pour une autre semaine au kibboutz… mais toi, tu ne reviendras plus jamais dans cette chambre ».

La mère de Sahar, Sima, a écrit sur les réseaux sociaux pour marquer les 10 mois « depuis que le mal a pris notre lumière ».

« Mon enfant, mon Sahar, tu croyais au bien, tu vivais avec le bien », a-t-elle écrit. « Nous ne pourrons plus jamais te serrer dans nos bras. Nous te promettons, notre enfant bien-aimé, que nous marcherons sur ton chemin de bonté, de joie, de ton sourire et de ta gentillesse. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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