Liav Asayag, 23 ans : étudiant en informatique qui « rêvait de réussir »
Assassiné par des terroristes du Hamas alors qu'il fuyait le festival de musique Supernova le 7 octobre
Liav Asayag, 23 ans, originaire d’Afula, a été assassiné par des terroristes du Hamas alors qu’il tentait de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre.
Liav était venu à la rave avec un groupe d’amis, dont Sahar Ashuan et Dvir Rahamim. Lorsque l’attaque a commencé, il avait rassuré sa mère en lui disant qu’il se trouvait en lieu sûr avec des policiers.
Peu après, Liav et ses amis ont décidé de quitter le site du festival. En chemin, ils ont rencontré des blessés et se sont arrêtés pour leur porter secours. C’est alors qu’ils ont été attaqués. Liav, Sahar et Dvir ont été assassinés, tandis que deux de leurs amis ont réussi à s’échapper.
Sa famille est restée sans nouvelles de lui pendant plus de dix jours avant d’apprendre que son corps avait été identifié. Il a été enterré à Afula le 18 octobre.
Liav laisse derrière lui ses parents, Michal et Eitan, ainsi que ses frères Or et Ido.
Né et élevé à Nazareth Illit, aujourd’hui appelée Nof HaGalil, Liav a fréquenté les écoles locales, où il excellait dans ses études, selon un éloge funèbre de l’État. Par la suite, sa famille s’est installée à Afula.
Liav s’impliquait activement comme bénévole au sein de l’organisation Krembo Wings, qui accompagne les enfants en situation de handicap, ainsi que dans le programme Aharai, destiné à former de jeunes leaders. Passionné de sport, il pratiquait les arts martiaux mixtes (MMA) et appréciait également les dessins animés.
Après le lycée, Liav a rejoint Tsahal, où il a servi dans le corps du génie de combat. Une fois son service terminé, il a travaillé d’abord dans une station-service, puis comme agent de sécurité dans un hôtel à Eilat, tout en préparant l’examen psychométrique nécessaire pour accéder aux études supérieures. Il avait terminé une année préparatoire avant l’université et devait commencer des études d’informatique à l’université Ben Gurion de Beer Sheva quand il a été assassiné.
Sa cousine Orpaz a confié à une station de radio locale que Liav « aurait dû fêter son anniversaire une semaine après [son assassinat]. C’était quelqu’un d’inoubliable, toujours avec un grand sourire. Il était imposant, grand et solide, avec un petit sourire cynique et espiègle qui ne le quittait jamais. Il avait une morale et une éthique irréprochables, faisait du bénévolat dans plusieurs organisations… Il était aussi dans une classe pour élèves doués [à l’école] et était sur le point de débuter ses études. »
Liav, raconte-t-elle, « voulait tout vivre, être présent partout, entouré de ses amis, profiter de la vie et être heureux. Il ne manquait jamais un dîner de shabbat en famille… Tous ceux qui ont croisé sa route ont souligné à quel point il était une personne exceptionnelle, laissant une empreinte précieuse dans leur vie. »
La mère de Liav, Michal a confié à un média local que son fils « rêvait de réussite : être un élève brillant, trouver un bon emploi, construire sa vie, prendre soin de moi et de son frère. Liav était unique. Un garçon exceptionnel, un excellent élève, et on ne pouvait rien lui reprocher. C’était un jeune homme fort, plein d’esprit, avec un humour noir et cynique. »
Elle a souligné l’importance de commémorer son fils de multiples façons pour rappeler « qui était Liav : un jeune homme avec de bonnes manières, des valeurs solides, une grande dévotion et beaucoup de respect pour les autres. Ce sont des qualités si rares chez les jeunes aujourd’hui. Il y a tant de choses que l’on pourrait apprendre de lui. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.