Trois jeunes femmes tuées dans une collision près de Yavne

Trois femmes âgées d’une vingtaine d’années ont été tuées dans une collision entre deux véhicules près de Yavne mercredi soir, selon le service de secours du Magen David Adom, qui a soigné les trois femmes et un homme blessé âgé d’une quarantaine d’années.

« Nous avons vu trois femmes d’une vingtaine d’années piégées dans leur voiture, inconscientes et présentant de graves lésions sur tout le corps », ont déclaré les secouristes du Magen David Adom aux médias jeudi matin.

« Nous avons effectué des opérations de sauvetage complexes ainsi que des évaluations médicales, mais elles ne présentaient aucun signe de vie et nous avons été contraints de prononcer leur décès sur place. »

Selon Ynet, l’homme a d’abord été considéré comme légèrement blessé, mais la police a ensuite indiqué que son état s’était détérioré et qu’il était considéré comme gravement blessé.

Depuis le début de l’année, 405 personnes ont été tuées dans des accidents de la route, selon l’organisme de surveillance de la sécurité routière Or Yarok. Ce chiffre est à comparer aux 361 de l’année 2023 et c’est la première fois depuis 2008 que le nombre de personnes tuées dans des accidents de la route dépasse les 400.

Illustration : Capture d’écran de la vidéo d’un accident de la route mortel près de l’échangeur de Kfar HaYarok, sur la route 5, le 3 décembre 2024. (Crédit : X ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Le directeur d’Or Yarok, Yaniv Yaakov, a déclaré dimanche à Ynet que l’augmentation du nombre de décès dus aux accidents de la route constituait « un échec très grave de la part du ministère des Transports, qui est en charge de cette question au sein du gouvernement ».

« Alors que les pays européens parviennent à réduire le nombre de victimes d’accidents de la route année après année, Israël a été ramené près de 20 ans en arrière », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que l’augmentation était due à des coupes budgétaires, à un manque de policiers sur les routes et « principalement à l’indifférence du gouvernement et du public ».

Il a ajouté que « 2024 est une année perdue, mais 2025, qui est sur le point de commencer, peut être une année de changement si la ministre des Transports [Miri Regev] repense et approuve le plan national pluriannuel qui se trouve sur son bureau ».