Un an plus tard, une vidéo de l’USAF montre les pilotes qui ont aidé à repousser l’assaut de l’Iran contre Israël

Le Hamas rejette la proposition égyptienne de désarmer, dans le cadre d’un accord pour mettre fin à la guerre — Al Jazeera

Des terroristes du Hamas se tiennent en formation avant une cérémonie de remise des otages israéliens à la Croix-Rouge, à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 février 2025. (AP Photo / Abdel Kareem Hana, Fichier)

Le réseau Al Jazeera du Qatar a indiqué, citant à l’appui de ses déclarations un haut responsable du Hamas, que l’Egypte avait présenté un projet de cessez-le-feu à Gaza à une délégation du Hamas, ces tout derniers jours.

La proposition prévoyait la libération de la moitié des 59 otages à Gaza au cours de la première semaine du cessez-le-feu, lequel durerait 45 jours, les otages restants – vivants et morts – devant être remis le 45e jour.

Il a également été rapporté que les Égyptiens ont dit au Hamas qu’il n’y aurait pas d’accord pour mettre fin à la guerre sans négociations sur le désarmement du Hamas, et que ce point était clairement inclus dans la proposition.

Selon la source, le Hamas aurait répondu que la question du désarmement n’était absolument pas à l’ordre du jour et qu’ils ne concluraient d’accord que sur la base de la fin de la guerre, et non du désarmement.

Ces dernières heures, les médias arabes ont rapporté que la délégation du Hamas, qui se trouvait au Caire depuis vendredi dernier dans le cadre des négociations de cessez-le-feu, avait quitté l’Egypte.

Une mère d’otage : Netanyahu m’a dit qu’Israël savait où sont les otages et restait à distance

L'otage Elkana Bohbot dans une vidéo de propagande du Hamas diffusée le 24 mars 2025. (Crédit : Capture d'écran)

Ruhama Bohbot, la mère de l’otage Elkana Bohbot, a fait savoir que le Premier ministre Benjamin Netanyahu lui avait dit « en toute confiance » qu’Israël savait où se trouvaient les otages.

Bohbot a dit sur l’antenne de la radio de l’armée que, selon le Premier ministre, les soldats israéliens se tenaient éloignés de ces zones afin de ne pas mettre leur vie en danger.

Tsahal enquête sur l’entrée de soldats dans unhôpital de Jénine sans autorisation

Illustration : Des soldats israéliens opèrent avec des véhicules blindés dans la ville de Jénine, en Cisjordanie, le 4 mars 2025. (Crédit : Nasser Ishtayeh/Flash90)

Aujourd’hui, des soldats de l’armée israélienne sont entrés dans un hôpital de Jénine, en Cisjordanie, sans autorisation officielle, a indiqué l’armée.

Des soldats de la brigade Kfir auraient poursuivi un adolescent palestinien qui les aurait filmés dans le camp de réfugiés de Jénine. Le suspect serait entré dans l’hôpital gouvernemental de Jénine, où les soldats l’auraient suivi pour l’interpeler avant de le libérer peu de temps après.

L’armée a annoncé l’ouverture d’une enquête sur cet incident.

Les opérations dans des lieux sensibles comme les hôpitaux requièrent habituellement l’autorisation de cadres supérieurs.

قوات الاحتلال تنسحب من داخل مستشفى جنين الحكومي وتعتقل فتى بعد ان قام بتصوير الموجودين pic.twitter.com/Rj88EX1suM

— خبرني – khaberni (@khaberni) April 14, 2025

Israël a droit à l’autodéfense, mais ses actions actuelles ne sont pas proportionnées — haut diplomate de l’UE

La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, tient une conférence de presse lors du conseil des affaires étrangères de l'UE au siège de l'UE à Bruxelles, le 24 février 2025. (Crédit : JOHN THYS / AFP)

Israël a le droit de se défendre, mais ses actions actuelles vont au-delà d’une autodéfense proportionnée, a expliqué Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne.

Mme Kallas a déclaré aujourd’hui que l’Europe avait décidé de relever de l’aide apportée aux Palestiniens, avec un plan projetant d’injecter 1,6 milliard d’euros jusqu’en 2027 pour « aider à la stabilisation en Cisjordanie et à Gaza ».

« L’UE va investir dans les infrastructures essentielles tout en apportant une aide humanitaire et un soutien aux réfugiés, a-t-elle déclaré sur X.

Einav Zangauker : si Edan Alexander est relâché, mon fils Matan doit l’être aussi

Einav Zangauker, dont le fils Matan Zangauker est retenu en otage à Gaza, s'exprimant lors d'une conférence de presse, à Tel Aviv, le 25 janvier 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Einav Zangauker, la mère de l’otage Matan Zangauker, adresse un message au Premier ministre Benjamin Netanyahu par vidéo : « Mon fils Matan est détenu dans un tunnel avec le soldat de nationalité américaine Edan Alexander, qui devrait être libéré en premier dans le cadre d’un éventuel accord. Selon les informations médicales en ma possession, Matan a été enlevé alors qu’il souffrait probablement d’une forme de dystrophie musculaire qui touche la plupart des membres de notre famille. En raison des conditions de captivité difficiles et du stress qu’il subit, nous savons que son état s’est détérioré. »

Elle affirme que Matan est « enchaîné à de lourdes chaînes, incapable même de se tenir debout dans le tunnel qui est plus bas que sa taille. Il subit une véritable Shoah. Sa santé est gravement menacée s’il reste seul dans le tunnel. L’isolement entraînera une détérioration supplémentaire et sera une condamnation à mort pour Matan ».

Zangauker exige que « si un accord est conclu pour libérer Edan, alors Matan, qui est détenu avec lui, doit également être relâché. Matan ne survivra pas seul et il doit être libéré. C’est l’otage le plus ‘humanitaire’. Si Matan est abandonné à son sort et laissé seul dans le tunnel, tout Israël saura que le Premier ministre a délibérément choisi de condamner à mort un citoyen qui a été enlevé chez lui en pyjama, uniquement par vengeance personnelle contre sa famille. »

Un an plus tard, une vidéo de l’USAF montre les pilotes qui ont aidé à repousser l’assaut de l’Iran contre Israël

À l’occasion du premier anniversaire de la première attaque de missiles et de drones de l’Iran contre Israël qui a eu lieu dans la nuit du 13 au 14 avril 2024, l’US Air Force (USAF) partage une vidéo montrant les actions de ses pilotes ce jour-là, alors qu’ils aidaient Israël à repousser l’assaut massif, avec des extraits d’interviews d’aviateurs sur leurs expériences.

« Il y a un an aujourd’hui, l’Iran a lancé 300 missiles et drones sur Israël », déclare le général David Allvin, chef d’état-major de l’USAF.

« Nos aviateurs ont tout risqué pour l’arrêter. Ces héros ne sauront jamais combien de vies innocentes ils ont sauvées cette nuit-là. Écoutez l’histoire de ceux qui l’ont vécue. Je suis sacrément fier de ces patriotes ! »

One year ago today, Iran launched 300 missiles and drones at Israel. Our aviators risked everything to stop it. These heroes will never know how many innocent lives they saved that night. Hear the story from those who lived it. Damn proud of these patriots! pic.twitter.com/ekiXHhRmAS

— General David Allvin (@OfficialCSAF) April 13, 2025

Le Hamas demande plus de temps pour répondre à la dernière proposition de trêve

Khalil al-Hayya, du Hamas, lors d'une interview accordée depuis Istanbul, le 24 avril 2024. (Crédit : Khalil Hamra/AP)

Le groupe terroriste palestinien du Hamas a demandé plus de temps pour répondre à la dernière proposition de trêve, a déclaré une source égyptienne à Reuters.

Selon certaines sources, une délégation du Hamas dirigée par le chef du groupe terroriste à Gaza, Khalil Al-Hayya, a rejeté une tentative de rétablissement de l’accord de cessez-le-feu précédent, affirmant que tout accord devait conduire à la fin de la guerre à Gaza.

Cependant, le Hamas a fait preuve d’une certaine souplesse quant au nombre d’otages qu’il pourrait libérer en échange des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël si une trêve était prolongée, mais a demandé plus de temps pour examiner l’offre.

« Le Hamas n’a aucun problème, mais il veut des garanties qu’Israël accepte d’entamer les pourparlers sur la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu » menant à la fin de la guerre, a déclaré la source égyptienne.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré aux familles des otages qu’Israël travaillait sur un accord pour libérer dix otages des 59 otages toujours détenus en échange de la prolongation d’une trêve.

Le Premier ministre libanais en Syrie pour assainir les relations entre les deux pays

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s’est rendu en Syrie où il doit rencontrer le nouveau dirigeant Ahmed al-Sharaa, dans le but d’assainir les relations entre les deux pays voisins, a indiqué un responsable gouvernemental à l’AFP.

Il s’agit de la première visite d’un membre du nouveau gouvernement libanais, formé en février, à Damas où une coalition islamiste a pris le pouvoir en décembre.

Les deux pays cherchent à améliorer leurs relations depuis la chute du pouvoir des Assad, qui avait exercé sa tutelle sur le Liban pendant des décennies et a été accusé de l’assassinat de nombreux responsables libanais.

« Cette visite est fondamentale pour corriger le cours des relations entre les deux pays sur la base du respect mutuel », a déclaré à l’AFP le responsable qui a requis l’anonymat.

Il a ajouté que les deux parties évoqueraient « le contrôle de la frontière » poreuse entre les deux pays, la lutte contre la contrebande et la démarcation de cette frontière longue de 330 km et sans délimitation officielle.

Le 28 mars, les ministres libanais et syrien de la Défense avaient conclu un accord en Arabie saoudite pour sécuriser leur frontière commune, où des affrontements mi-mars avaient fait dix morts.

Selon le responsable libanais, la partie libanaise va également demander « la formation d’une commission d’enquête sur un grand nombre d’assassinats au Liban dans lesquels le régime précédent est accusé » et l’aide des nouvelles autorités.

Le Premier ministre libanais doit aussi évoquer « le retour des réfugiés syriens », son pays accueillant selon des estimations officielles, 1,5 million de personnes ayant fui la guerre civile qui a éclaté en Syrie en 2011.

Nawaf Salam avait indiqué dimanche qu’il aborderait en outre la question des Libanais disparus en Syrie après avoir été arrêtés par le régime d’Assad.

Nucléaire : le chef de l’AIEA se rendra mercredi en Iran

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, se rendra mercredi en Iran, a indiqué lundi l’agence de presse officielle Irna, avant un nouveau cycle de pourparlers entre Téhéran et Washington samedi à Rome.

Grossi, dont le dernier déplacement en Iran remonte à novembre, « arrivera à Téhéran mercredi soir et rencontrera le ministre (iranien) des Affaires étrangères et le directeur général de l’Organisation de l’énergie atomique », a rapporté Irna citant un responsable du ministère des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie russe rencontrera son homologue iranien lors de sa venue à Moscou

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, rencontrera son homologue iranien Abbas Araghchi lors de sa venue attendue en fin de semaine à Moscou, a annoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, un entretien qui doit intervenir avant de nouvelles discussions Iran/Etats-Unis prévues samedi à Rome.

« Nous attendons nos collègues iraniens, des entretiens avec Sergueï Lavrov sont prévus, ainsi que des réunions avec des responsables russes », a déclaré Maria Zakharova aux agences russes, sans préciser la date exacte de cet entretien bilatéral.

Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages contre la fin de la guerre ; l’arsenal est une ligne rouge

Un haut dirigeant du Hamas a affirmé que le groupe terroriste palestinien était prêt à libérer tous les otages israéliens en échange notamment de garanties qu’Israël mettra fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Une délégation du groupe terroriste palestinien du Hamas se trouve actuellement au Caire pour des discussions avec des responsables de l’Egypte et du Qatar qui, avec les Etats-Unis, conduisent une médiation en vue d’une trêve dans l’enclave.

« Nous sommes prêts à libérer tous les [otages] israéliens dans le cadre d’un véritable accord d’échange de prisonniers, et en échange de la cessation de la guerre, du retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l’entrée d’aide humanitaire », a assuré à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du groupe terroriste palestinien du Hamas.

Il a toutefois accusé Israël d’entraver les progrès vers un cessez-le-feu.

« Le problème ne réside pas dans le nombre » d’otages à libérer, a-t-il dit, « mais plutôt dans le fait qu'[Israël] revient sur ses engagements, bloque la mise en oeuvre de l’accord de cessez-le-feu et poursuit la guerre ».

« C’est pourquoi le Hamas a insisté sur la nécessité de garanties afin de contraindre [Israël] à respecter l’accord », a-t-il ajouté.

Nounou a aussi affirmé que le Hamas ne désarmerait pas, une des conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre.

« Les armes de la résistance ne sont pas sujettes à négociation », a-t-il dit.

Les Houthis annoncent 7 morts dans des frappes américaines sur la province de Sanaa

Le groupe terroriste des Houthis du Yémen a affirmé que le bilan des frappes américaines menées dimanche soir dans la région de Bani Matar, à l’ouest de la capitale Sanaa, était monté à sept morts.

Les frappes qui ont visé une usine située dans la zone industrielle d’’al-Sawari « ont fait 7 morts et 29 blessés, dont l’un est dans un état critique », a rapporté l’agence de presse des Houthis Saba, en citant le ministère de la Santé de l’administration houthie.

« Parmi les blessés figurent cinq enfants et une femme », a-t-elle ajouté en affirmant que les victimes étaient « des personnes travaillant à l’usine, ou dans les maisons et la ferme adjacentes ».

Les Houthis avaient également fait état d’autres frappes dans les régions sous leur contrôle, notamment les provinces de Saada et Hodeidah.

Les zones tenues par ce groupe terroriste, soutenu par l’Iran, sont la cible de raids quasi quotidiens imputés aux Etats-Unis depuis que Washington a lancé une campagne aérienne contre les Houthis le 15 mars, pour les contraindre à cesser de menacer les navires empruntant la mer Rouge.

Les Houthis ont commencé à attaquer Israël et les navires qui lui sont liés au large du Yémen après le début de la guerre à Gaza déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.

Ces attaques, qui visent également les navires militaires américains, ont perturbé le trafic en mer Rouge, une zone maritime essentielle pour le commerce mondiale.

Les Houthis ont également affirmé dans la nuit avoir abattu un drone américain « qui effectuait des missions hostiles dans l’espace aérien du governorat de Hajjah », dans le nord-ouest du Yémen.

Un policier légèrement blessé lors d’un incident en Cisjordanie

Illustration : Des agents de la police anti-émeute Yasam montrent leur soutien à leur commandant Yair Hanuna et à leurs collègues, arrivant pour une enquête dans les bureaux du Département des enquêtes internes de la police à Tel Aviv, le 2 août 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

La police a annoncé que l’un de ses membres avait été légèrement blessé dans un incident survenu ce matin, lors d’une collision avec une voiture dans le sud de la Cisjordanie.

Des membres de l’unité de patrouille Yasam effectuaient une opération « contre les criminels et les terroristes » à ad-Dhahiriya lorsqu’ils ont repéré une voiture suspectée volée.

Les agents ont demandé au suspect de s’arrêter, ce qu’il a refusé de faire. En prenant la fuite, le suspect a heurté un des officiers de Yasam, qu’il a légèrement blessé, a indiqué la police.

L’armée et la police ont encerclé ad-Dhahiriya lors de la course-poursuite avec le suspect.

La police n’y voit pas une possible attaque terroriste.

Tsahal a touché plus de 35 cibles lors des frappes sur Gaza lancées dimanche

Des Palestiniens réunis autour d'un grand cratère suite à une frappe israélienne dans le quartier de Zaytoun, à Gaza, le 13 avril 2025. (Crédit : Omar Al-Qattaa/AFP)

Plus de 35 cibles ont été touchées par l’armée de l’air israélienne dans la bande de Gaza au cours de la journée écoulée, indique Tsahal.

L’armée précise que les cibles comprenaient un site de fabrication d’armes dans le centre de Gaza et un site de lancement de roquettes amorcé.

Dans le nord de Gaza, les troupes de la 252ᵉ division ont mené une frappe aérienne contre une cellule de terroristes qui prévoyaient de tendre une embuscade aux troupes, ajoute Tsahal.

Parallèlement, dans le sud de Gaza, les troupes de la 252ᵉ division ont localisé et détruit un tunnel utilisé par le groupe terroriste palestinien Hamas. Selon l’armée, le tunnel, situé dans le camp de Shaboura à Rafah, mesurait plusieurs centaines de mètres de long et une vingtaine de mètres de profondeur. Il servait de point de rencontre aux terroristes du Hamas et était relié à d’autres passages souterrains.

À proximité, les troupes de la division de Gaza ont localisé une cache d’armes que le Hamas avait dissimulée dans une ancienne école, indique Tsahal.

Dans la zone du corridor de Morag, entre Rafah et Khan Younès, la 36ᵉ division a découvert une cache d’armes ainsi que plusieurs entrées de tunnels, ajoute l’armée.

Attaque à la voiture-bélier en Cisjordanie : Tsahal recherche le suspect en fuite qui serait un voleur de voitures

Le Palestinien soupçonné d’avoir commis une attaque à la voiture- bélier dans le sud de la Cisjordanie conduisait un véhicule a priori volé, selon les médias israéliens.

Le suspect tentait de fuir la police près d’al-Dhahiriya lorsqu’il a percuté une personne, la blessant légèrement.

Le suspect s’est enfui en direction de la ville palestinienne tandis que l’armée israélienne s’est lancée à sa recherche.

2 personnes suspectées d’avoir déposé une grenade dans un paquet cadeau devant le domicile d’un politicien seront inculpées

Une grenade à main emballée dans un paquet cadeau déposée devant le domicile d'Amit Sofer, président du Conseil régional de Merom HaGalil, le 4 mars 2025. (Crédit : Police israélienne)

Le parquet va inculper deux personnes soupçonnées d’avoir déposé une grenade à main emballée dans un paquet cadeau devant le domicile d’un homme politique local dans le nord d’Israël.

Le fils d’Amit Sofer, président du Conseil régional de Merom HaGalil, a trouvé l’explosif, accompagné d’une note de menace, en rentrant de l’école le mois dernier dans la ville de Bar Yohaï, dans le nord du pays.

La note disait : « Félicitations, nous nous rendrons à votre bureau dès que possible. »

La police a arrêté deux suspects au début du mois, un habitant de Nof HaGalil âgé de 24 ans et un autre de 16 ans.

Les deux hommes se seraient rendus à Nazareth en moto après avoir déposé l’engin.

L’un d’eux a été appréhendé à Eilat alors qu’il tentait de traverser la frontière égyptienne, a déclaré un porte-parole des forces de l’ordre.

La police affirme que la menace visait à influencer la prise de décision de Sofer en tant que chef du conseil de planification et de construction de Merom HaGalil.

Sofer a été réélu pour un second mandat à la tête du conseil régional en février.

La police a l’intention de demander que les suspects restent en détention jusqu’à la fin de la procédure devant le tribunal de Nazareth.

La prochaine session de pourparlers Iran-Etats-Unis aura lieu samedi à Rome

Le prochain round de pourparlers entre l’Iran et les Etats-Unis aura lieu samedi à Rome, a-t-on appris de sources diplomatiques.

Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a déclaré lors d’une réunion de l’UE que les pourparlers auraient lieu à Rome.

« La seconde session de discussions indirectes entre l’Iran et les Etats-Unis est prévue samedi dans la capitale italienne », ont également confirmé à l’AFP deux sources diplomatiques basées à Rome.

Attaque à la voiture-bélier présumée en Cisjordanie : un blessé léger signalé

L’armée israélienne a déclaré avoir reçu des informations faisant état d’une attaque à la voiture-bélier au carrefour d’Ad-Dhahiriya, dans le sud de la Cisjordanie.

« Les détails sont en cours d’examen », ajoute Tsahal.

Selon le service d’urgence Rescuers Without Borders, une personne a été légèrement blessée et est soignée sur place.

La France favorable aux discussions Iran-USA mais reste vigilante – Barrot

La France est « très favorable » aux discussions menées par les Etats-Unis avec l’Iran, mais reste vigilante, a annoncé à Luxembourg le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

« Nous accueillons cette démarche très favorablement, mais nous serons vigilants avec nos amis et partenaires britanniques et allemands à ce que les négociations qui pourraient s’engager soient bien conformes à nos intérêts de sécurité », a-t-il ajouté à son arrivée à Luxembourg.

Les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont échangé samedi sous la médiation du sultanat d’Oman sur la question du nucléaire iranien. Ces discussions entre Téhéran et Washington doivent se poursuivre de façon « indirecte » à Rome samedi.

Le chef de la diplomatie française s’est également félicité des nouvelles sanctions décidées par l’UE à l’encontre de l’Iran, qui doivent être officiellement annoncées lundi à l’occasion de cette réunion à Luxembourg.

Sept personnes et deux entités vont être l’objet de ces sanctions, prises pour faire pression sur l’Iran, qui détient plusieurs Européens ou bi-nationaux, qualifiés « d’otages d’État » par les chancelleries occidentales.

« Je suis heureux que nous puissions prendre ces sanctions aujourd’hui à l’encontre de sept personnes et de deux entités, dont la prison du Shiraz », a déclaré Barrot.

« Il était temps, car les conditions dans lesquelles certains de nos compatriotes français, européens sont détenus sont indignes et assimilables en droit international à de la torture », a-t-il ajouté.

Officiellement, deux Français sont toujours détenus en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris, emprisonnés depuis 2022.

1 600 ex-parachutistes et fantassins signent une lettre appelant à la libération des otages et à la fin de la guerre – Ynet

Illustration : Des parachutistes lors d'un exercice, dans le centre d'Israël, le 19 février 2014. (Crédit : Porte-parole de l'armée israélienne/Flickr)

Selon un reportage de Ynet, plus de 1 600 anciens parachutistes et soldats du Corps d’Infanterie de l’armée israélienne ont signé une lettre dans laquelle ils demandent au gouvernement de conclure un accord pour obtenir la libération des otages, même si cela signifie mettre fin à la guerre contre le groupe terroriste palestinien Hamas.

« Nous, combattants et commandants des unités de parachutistes et d’infanterie, dont le drapeau porte l’inscription : ‘Nous ne laissons pas de blessés sur le champ de bataille’, appelons au retour des otages, même si cela signifie mettre fin aux combats. C’est un appel à sauver des vies. »

Ce dernier appel s’ajoute à une vague croissante de pression publique pour mettre fin à la guerre en cours, à la suite de lettres similaires de médecins réservistes de Tsahal, d’anciens membres de l’unité d’élite 8 200 du Corps de Collecte de Renseignements, d’anciens membres de l’agence de renseignement du Mossad, de réservistes de la marine et de réservistes de l’armée de l’air.

Trump indique qu’il prendra « très rapidement » sa décision sur l’Iran

Le président américain Donald Trump s'adressant aux journalistes à bord de l'Air Force One, lors du vol de Palm Beach à la base aérienne d'Andrews, alors qu'il rentre à la Maison Blanche à Washington, le 13 avril 2025. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)

Interrogé sur les pourparlers directs entre les États-Unis et l’Iran concernant son programme nucléaire, le président américain Donald Trump a répondu aux journalistes qu’il s’attendait à ce qu’une décision soit prise prochainement.

« Nous prendrons très rapidement une décision sur l’Iran », a déclaré Trump aux journalistes à bord de l’Air Force One alors qu’il rentrait de Floride à la Maison Blanche.

Il a fait cette déclaration au lendemain des pourparlers qui se sont tenus à Oman et qui ont notamment donné lieu à une conversation entre l’envoyé américain Steve Witkoff et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

Il s’agissait des négociations nucléaires américano-iraniennes au plus haut niveau depuis l’effondrement de l’accord – connu sous l’acronyme JCPOA – conclu en 2015.