Tsahal : Aucun incident signalé contre un humanitaire à Gaza ces derniers jours

Réagissant aux informations faisant état de la mort d’un membre de l’organisation caritative américaine World Central Kitchen (WCK) dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a déclaré jeudi que « selon un examen préliminaire et les informations émergeant de la discussion avec WCK, il n’y a eu aucun incident connu de préjudice causé à un employé de l’organisation dans le cadre de son travail au cours des derniers jours ».

« Tsahal examine chaque incident inhabituel de façon individuelle », a ajouté l’armée en réponse à la requête.

WCK avait auparavant indiqué jeudi que l’un de ses employés palestiniens aurait été tué à Gaza mercredi, quatre mois après que sept employés ont été tués par des frappes israéliennes dans une attaque qui avait suscité une condamnation généralisée.

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L’ONG avait identifié la personne comme étant Nadi Sallout, déclarant sur le réseau social X qu’il était « un membre à part entière de notre équipe d’entrepôt depuis les premiers jours de notre intervention à Rafah et un humanitaire dans l’âme ».

One of our Palestinian colleagues, Nadi Sallout, was killed tonight near Deir al-Balah, Gaza. He was an integral member of our warehouse team from the early days of our response in Rafah and a humanitarian at his very core. We are still learning the details of this tragedy, but… pic.twitter.com/XlBmenqYig

— World Central Kitchen (@WCKitchen) August 7, 2024

WCK avait déclaré qu’elle était encore en train de prendre connaissance des détails de l’incident, mais qu’elle pensait qu’il n’était pas en service au moment des faits. Il aurait été tué près de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, avait ajouté l’organisation, sans attribuer la responsabilité de sa mort.

Le 1er avril, des frappes aériennes israéliennes avaient touché un convoi de véhicules humanitaires circulant dans la bande de Gaza, tuant sept membres du personnel WCK, dont des citoyens des États-Unis, d’Australie, de Grande-Bretagne et de Pologne.

Tsahal avait par la suite qualifié ces frappes de « grave erreur, qui découlait d’une grave défaillance », et avait licencié deux officiers supérieurs et formellement réprimandé plusieurs autres personnes à la suite de cette frappe qualifiée de « tragique ».