Israël en guerre - Jour 646

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Une petite manifestation en faveur des otages organisée au sud du pays

Conformément aux directives du Commandement du Front intérieur, seul un petit nombre de personnes étaient physiquement présentes ; plus d'un millier d'autres se sont joints à un rassemblement virtuel

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

La manifestation hebdomadaire en faveur des otages à Shaar HaNegev, représentée par quelques personnes en personne et organisée virtuellement, conformément aux directives du Commandement du Front intérieur, le 14 juin 2025. (Crédit : Autorisation)
La manifestation hebdomadaire en faveur des otages à Shaar HaNegev, représentée par quelques personnes en personne et organisée virtuellement, conformément aux directives du Commandement du Front intérieur, le 14 juin 2025. (Crédit : Autorisation)

Plusieurs personnes se sont rassemblées en personne samedi soir à l’intersection de Shaar HaNegev, dans le sud d’Israël, conformément aux directives du Commandement du Front intérieur de l’armée israélienne, qui interdit tout rassemblement public en raison des hostilités actuelles avec l’Iran.

Environ un millier de personnes ont rejoint un rassemblement virtuel plus important sur Zoom, allumant des torches en mémoire des deux otages dont les corps ont été récupérés cette semaine de Gaza. Elles ont été rejointes par Lishay Miran Lavi, épouse de l’otage Omri Miran, Liran Berman, frère des jumeaux Gali et Ziv Berman, ainsi que Noam Katz Rudaeff, fille de Lior Rudaeff, tué et dont le corps a été emporté à Gaza.

Les familles des otages ont fait remarquer qu’il est désormais plus difficile de maintenir les otages au centre de l’attention publique.

« Ce week-end a été bouleversant pour nous tous en Israël », a déclaré Lishay.

« Cela m’a fait prendre conscience à quel point le père de Roni et Alma nous manque, et à quel point nous avons besoin de lui à chaque instant, tout comme eux. »

Liran a déclaré que ces jours ne sont pas faciles, car Israël est entouré de menaces extérieures, mais même avec la guerre majeure, dramatique et historique qui se déroule actuellement, le cœur des familles des otages ne cesse de s’inquiéter.

« Aujourd’hui plus que jamais, il est difficile de maintenir les otages au centre de l’attention publique », a déclaré Noam.

« Les écrans sont remplis de gros titres, mais on voit à peine leurs visages. On entend à peine leurs noms. Certains sont en train de dépérir. Certains disparaissent. »

Tous trois ont appelé au retour des 53 otages toujours détenus dans les geôles du groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza.

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