Israël en guerre - Jour 431

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Les écoles rouvriront pleinement mardi à Tel Aviv

De nombreux élèves du centre d'Israël n'ont été que partiellement scolarisés depuis la fête de Souccot, au mois de septembre

Photo d'illustration : Des lycéens israéliens. (Crédit : Moshe Shai/Flash90)
Photo d'illustration : Des lycéens israéliens. (Crédit : Moshe Shai/Flash90)

Les établissements scolaires – de la maternelle à la Terminale – devraient rouvrir pleinement leurs portes mardi, a annoncé la municipalité de Tel Aviv dans la journée de lundi, après plus de six semaines de cours en présentiel qui n’ont été que partiels en raison de la guerre entre Israël et le Hamas et des attaques à la roquette répétées dans le secteur.

Une décision prise après que la ville et la région du centre d’Israël plus généralement ont été catégorisées « zone verte » dans le classement du Commandement intérieur. Selon ce système de couleur qui a été mis en place depuis le commencement de la guerre à Gaza, les secteurs « verts » peuvent ouvrir les écoles et y vaquer à leurs occupations habituelles sans restriction.

Jusqu’à présent, la ville était en zone « jaune », nécessitant que certains paramètres sécuritaires soient respectés pour autoriser les apprentissages en présentiel, avec notamment l’obligation de la présence d’un abri antiaérien suffisamment grand pour accueillir à la fois les élèves et les personnels.

Cela signifiait, en pratique, que de nombreuses écoles du secteur alternaient entre cours en présentiel et enseignement en distanciel, les élèves venant physiquement seulement deux ou trois fois par semaine.

La pénurie de personnel entraînée par le rappel massif des réservistes a aussi posé des difficultés au niveau des emplois du temps. Le ministère de l’Éducation a autorisé les municipalités et les établissements à décider de façon autonome de leur emploi du temps pendant la guerre, conformément aux directives émises par le Commandement intérieur.

Selon un article paru dimanche sur le site économique The Marker, la scolarisation est restée aléatoire depuis le début de la guerre dans tout le centre du pays et maintenant que de nombreux bureaux et usines ont repris des activités normales, les parents sont mis en difficulté par leurs enfants qui se trouvent dans l’incapacité d’aller quotidiennement à l’école.

Il est difficile de dire si cette nouvelle directive déclarant le secteur de Tel Aviv zone « verte » impliquera que tous les établissements scolaires ouvriront immédiatement leurs portes, surtout au vu d’un changement décidé à la dernière minute.

Le statut « vert » signifie qu’en cas d’alerte à la roquette, les élèves et les personnels doivent être évacués « dans la zone la plus protégée mise à disposition » – pas nécessairement un abri anti-aérien.

Le Commandement intérieur a procédé à l’examen de tous les établissements scolaires pour trouver les zones les plus protégées – en plus des traditionnels abris – où élèves et employés peuvent se regrouper, a noté la municipalité.

Toutefois, selon une mère originaire de Tel Aviv qui s’est entretenue avec le Times of Israel, l’une de ses filles fréquente une école élémentaire de la ville et « il n’y a aucun lieu sûr » où elle est susceptible de se réfugier en cas d’attaque à la roquette. Elle a ajouté que malgré le feu vert donné par la municipalité, l’établissement ne prévoit pas d’ouvrir ses portes dans la journée de mardi.

Ses enfants, comme de nombreux autres, n’ont pas été à l’école à plein-temps depuis la mi-septembre, avant les vacances de Soukkot, dit-elle.

La municipalité de Tel Aviv-Yaffa a fait savoir qu’elle avait alloué la somme de 50 millions de shekels à un projet portant sur la construction d’un plus grand nombre de secteurs protégés dans les écoles et en particulier dans les maternelles municipales – un projet qui devrait être terminé au mois de février 2024.

Lundi également, le ministère de l’Éducation a annoncé un plan à hauteur d’un milliard de shekels de reconstruction des écoles et autres infrastructures éducatives qui ont été détruites dans les communauté proches de Gaza, notamment à Sderot, dont les populations ont été évacuées.

Environ 30 000 élèves ont été évacués de ces zones et ils vivent dans des logements temporaires variés avec leurs familles, dans tout le pays. Le programme du ministère vise à répondre au mieux à leurs besoins à court-terme et à long-terme en matière d’éducation.

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