Israël en guerre - Jour 530

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De nombreuses villes s’illuminent en orange en hommage à la famille Bibas assassinée

La gouverneure de l'État de New York a ordonné que 14 sites brillent des couleurs qui avaient symbolisé la lutte pour la libération des deux petits enfants ; la statue du christ rédempteur au Brésil s'est aussi illuminée

Luke Tress est le vidéojournaliste et spécialiste des technologies du Times of Israël

Shiri, Kfir et Ariel Bibas. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus)
Shiri, Kfir et Ariel Bibas. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus)

Les monuments de l’État de New York se sont illuminés vendredi de mille lumières oranges, vendredi, en hommage à Ariel et à Kfir Bibas, deux jeunes otages tués en captivité par le Hamas et dont les corps sans vie ont été restitués à Israël jeudi, a annoncé la gouverneure Kathy Hochul.

« Nos cœurs sont brisés alors même que nous pleurons Ariel et Kfir Bibas, qui ont été brutalement assassinés par le Hamas dans un acte d’une cruauté impitoyable et inimaginable », a dit Hochul dans un communiqué.

« Je me joins aux millions de personnes dans le monde qui rendent hommage à leur mémoire aujourd’hui et qui exigent que le Hamas renvoie immédiatement le corps sans vie de Shiri Bibas en Israël ».

La mère des deux petits garçons, Shiri Bibas, a également été tuée en captivité. Elle avait été prise en otage avec ses fils lors du pogrom commis par le Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023.

La dépouille présumée de Shiri avait été remise à la Croix rouge avec les corps sans vie d’Ariel, de Kfir et de l’otage Oded Lifschitz. L’autopsie a ensuite déterminé que la dépouille n’était pas celle de Shiri. Le Hamas a enfin transféré le corps sans vie de Shiri dans la soirée de vendredi – c’était après la déclaration faite par Hochul.

Ce sont quatorze monuments qui ont été illuminés en orange dans l’État de New York en l’honneur des garçons Bibas – dont les cheveux roux étaient devenus un symbole du sort réservé aux otages – notamment le One World Trade Center, les chutes du Niagara, l’Empire State Plaza à Albany, le Moynihan Train Hall à New York et plusieurs ponts.

Un certain nombre de bâtiments à travers le monde ont également été illuminés de la même couleur pour commémorer la famille Bibas – cela a notamment été le cas de nombreuses ambassades israéliennes, de plusieurs tours de Belgrade, en Serbie, de la statue du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro, de la porte de Brandebourg à Berlin, de l’Assemblée nationale et de l’Hôtel de ville à Paris, du pont des Chaînes à Budapest, de la Transamerica Pyramid à San Francisco, ou encore de l’Hôtel de ville de Los Angeles.

Des photos de Shiri, d’Ariel et de Kfir ont été projetées sur l’Obélisque à Buenos Aires, en Argentine. Tous les trois avaient la citoyenneté argentine.

Des images sur les réseaux sociaux ont montré la communauté juive de Beverly Hills, en Californie, lâchant des ballons orange dans le ciel en mémoire de la famille Bibas. Un lâcher de ballons a également eu lieu devant la tour Eiffel, à Paris.

Tous les trois avaient été kidnappés le 7 octobre 2023 – ce jour-là, des milliers de terroristes du Hamas avaient pris d’assaut le sud d’Israël, massacrant environ 1 200 personnes, des civils en majorité. Ils avaient aussi pris 251 personnes en otage.

Les images montrant une Shiri terrifiée tenant ses deux petits garçons alors qu’elle était encerclée par des hommes armés sont devenues emblématiques des atrocités qui avaient été commises le 7 octobre.

Le mari de Shiri et père des deux enfants, Yarden Bibas, avait été pris en otage séparément. Il a été libéré au début du mois dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu qui a été conclu entre Israël et le Hamas, un accord qui a débuté au mois de janvier.

Selon les évaluations qui ont été faites par les responsables israéliens, Shiri a aussi été « sauvagement » assassinée avec ses deux petits garçons au mois de novembre 2023.

« Les terroristes n’ont pas ouvert le feu sur les deux jeunes garçons, ils les ont tués de leurs propres mains. Ensuite, ils ont commis des actes horribles pour dissimuler ces atrocités », a commenté vendredi le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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