Israël en guerre - Jour 563

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« Savez-vous qui je suis ? » : L’ex-chef de la police échappe à une amende pour excès de vitesse

Kobi Shabtaï s'en est sorti avec un simple avertissement, assurant que son excès de vitesse momentané n'était dû qu'à une "distraction d'une seconde"

Le chef de la police israélienne, Kobi Shabtaï, lors de la cérémonie de la fête de l'indépendance, au siège national de la police, à Jérusalem, le 9 mai 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le chef de la police israélienne, Kobi Shabtaï, lors de la cérémonie de la fête de l'indépendance, au siège national de la police, à Jérusalem, le 9 mai 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

L’ancien chef de la police israélienne, Kobi Shabtaï, a récemment été arrêté pour excès de vitesse dans le sud d’Israël, mais a été relâché sans amende après avoir demandé à la policière si elle savait qui il était.

Shabtaï, qui a dirigé les forces de police entre 2021 et 2024, a été arrêté alors qu’il roulait à 136 km/h près d’Ashdod, où la vitesse est limitée à 90 km/h, a rapporté la chaîne N12.

Bien qu’il ait dépassé la limite de vitesse de près de 50 km/h, Shabtaï n’a reçu ni amende ni retrait de points sur son permis.

La chaîne N12 a indiqué qu’après avoir été arrêté, Shabtai avait demandé à l’agent qui l’avait contrôlé si elle savait qui il était.

La policière a confirmé qu’elle savait qu’il était l’ancien chef de la police, après quoi elle l’a laissé repartir sans autre formalité.

S’adressant au micro de la chaîne N12, Shabtaï a défendu sa conduite, affirmant qu’il n’avait fait qu’un excès de vitesse fugace et qu’il s’agissait d’une « distraction d’une seconde ».

« J’ai roulé à la limite légale pendant près de deux heures », a-t-il expliqué. « Cela peut arriver à n’importe qui. »

Il a affirmé avoir demandé à l’agent qui l’avait arrêté s’il savait qui il était, non pas parce qu’il voulait éviter de recevoir une contravention, mais parce qu’elle « hésitait » sur la conduite à tenir.

« Lorsqu’un civil est pris en excès de vitesse pour la première fois, on lui dit ‘oh là là’ et on le relâche », a-t-il souligné.

« Je n’ai jamais profité de ma position. »

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