Israël en guerre - Jour 501

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Tout en saluant l’accord, les parents de Hersh Goldberg-Polin déplorent qu’il arrive trop tard

Exécuté fin août dans un tunnel de Gaza, Rachel et Jon déplorent qu'un accord de "trêve contre otages" n'est pas été conclu à temps pour sauver la vie d'autres otages

Jon Polin et Rachel Goldberg-Polin, dont le fils Hersh Goldberg-Polin a été assassiné par des terroristes du Hamas à Gaza après avoir été kidnappé le 7 octobre 2023, lors d'un rassemblement appelant à la libération des Israéliens toujours détenus par le Hamas, à Tel Aviv, 23 novembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Jon Polin et Rachel Goldberg-Polin, dont le fils Hersh Goldberg-Polin a été assassiné par des terroristes du Hamas à Gaza après avoir été kidnappé le 7 octobre 2023, lors d'un rassemblement appelant à la libération des Israéliens toujours détenus par le Hamas, à Tel Aviv, 23 novembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Les parents de Hersh Goldberg-Polin, enlevé au festival de musique Nova lors du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël et assassiné en captivité, ont salué la conclusion d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste palestinien, mais ont déploré le temps qu’il aura fallu pour y arriver.

Dans un communiqué publié jeudi, Jon Polin et Rachel Goldberg-Polin ont salué l’accord comme « une opportunité de ramener à la maison 98 otages chéris qui ont été retenus en captivité depuis bien trop longtemps ».

Ils ont toutefois averti que l’accord n’était « que le début de la fin, pas la fin elle-même ».

« Il est impératif que ce processus soit achevé et que les 98 otages soient rendus à leurs familles. »

« Notre fils bien-aimé Hersh et tant d’autres civils innocents auraient dû être sauvés il y a longtemps par un accord comme celui-ci », ont ajouté les parents endeuillés, notant que les grandes lignes de l’accord sont pratiquement les mêmes que celles présentées en mai 2024, qui n’ont pas été retenues à l’issue des cycles de négociations tendues.

« Nous nous battrons avec cet échec jusqu’à la fin de nos jours », ont-ils ajouté.

« Mais aujourd’hui, nous célébrons la réunification imminente des 98 otages restants avec leurs proches, avec lesquels nous avons plaidé sans relâche et dont beaucoup sont devenus comme des membres de notre famille au cours de cette lutte de 467 jours. »

Les Goldberg-Polin ont également reconnu l’impact que le cessez-le-feu aura sur les civils palestiniens à l’intérieur de la bande de Gaza déchirée par la guerre, déclarant qu’ils doivent eux aussi être « soulagés des souffrances qu’ils ont endurées » au cours de la guerre menée contre le Hamas et « entamer le processus de rétablissement ».

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