Abi Koren, 56 ans : « Un Argentin qui avait une grande joie de vivre »

Abi Korin, un Argentin-Israélien de 56 ans, père de trois enfants, a été tué par des terroristes palestiniens du Hamas dans le kibboutz Holit le 7 octobre.

Abi, membre de l’équipe de sécurité locale du kibboutz, a été reconnu à titre posthume comme soldat tombé au combat par le ministère de la Défense.

Sa famille et ses amis affirment qu’Abi, qui s’était installé en Israël dans les années 1980, s’est battu vaillamment pour protéger son kibboutz de l’invasion du Hamas, et qu’il l’a payé de sa vie.

« Tu étais prêt à tout sacrifier pour protéger les habitants de Holit », a écrit son amie Dorit Lisavoder sur Facebook. « Tu les as protégés (…) au prix de ta vie ». Dorit a déclaré qu’Abi l’appelait toujours pour prendre de ses nouvelles. « Tu avais toujours les bons mots pour me calmer; »

La famille d’Abi est bien connue de la communauté juive de Buenos Aires. Son père, Moshe, était un dirigeant local et un éducateur qui a dirigé l’école primaire Ramat Shalom et a été secrétaire à la culture pour le centre juif AMIA. Sa mère Sara était la directrice de l’école juive Scholem Aleijem, une institution fondée en 1934 qui compte aujourd’hui plus de 1 300 élèves.

« Cher Abi, nous nous souviendrons toujours de la gentillesse, de la bonne personne que tu es », a déclaré son neveu lors d’un service commémoratif dans une synagogue de Buenos Aires, deux semaines après sa mort.

« Nous te demandions toujours comment tu allais, et tu répondais toujours ‘Tout va bien’, avec un cœur sur WhatsApp. Tu es notre héros. »

Alvin Grinfeld a fait l’éloge de son « ami proche », le décrivant comme un homme aux multiples talents.

« Un Argentin avec une grande joie de vivre, un père dévoué, un photographe talentueux, un cuisinier, un amoureux des gens, un protecteur, un soignant, plein d’amour », a-t-il écrit sur Facebook.

« Le monde a profité de toi pendant 56 ans. Tu me manques déjà. »

La JTA a contribué à cet article.