Cpl. Maya Villalobo Polo, 19 ans : Soldate israélo-espagnole sur la ligne de front

La caporale Maya Villalobo Polo, 19 ans, soldate d’observation de la 414e unité du Corps de Collecte de Renseignements, a été tuée le 7 octobre lorsque des terroristes palestiniens du Hamas ont envahi la base militaire de Nahal Oz, près de la bande de Gaza.

Maya, qui avait la double nationalité espagnole et israélienne et vivait à Givatayim, avait prévu de se rendre en Espagne une semaine après l’attaque du Hamas, selon sa famille, pour fêter l’anniversaire de son père. Au lieu de cela, il s’est envolé pour Israël afin d’assister à ses funérailles.

La famille et les amis se souviennent de Maya comme d’une personne aimant l’équitation et le surf, accueillant les clients de la pizzeria locale où elle travaillait avec le sourire, et comme d’une amie dévouée.

Sa famille a publié un communiqué en espagnol déplorant sa perte « avec beaucoup de douleur et d’amour ».

« Nous nous souviendrons toujours d’elle comme d’une jeune fille heureuse et pleine d’amour, d’une adolescente désireuse de découvrir le monde, d’une jeune femme amoureuse de l’Espagne et très affectueuse avec ses parents », peut-on lire dans le communiqué. « Nous tenons à remercier tous ceux qui ont veillé sur elle, en particulier sa famille et ses amis. »

Dans une autre déclaration, la famille a écrit qu’elle « ne trouve pas les mots pour décrire tout ce qu’elle nous a donné (…) Maya vivra toujours dans le cœur de ses parents, dans le cœur de chacun d’entre nous ».

Son amie Noa Noga a écrit dans Ynet que le monde sans Maya semble totalement vide. « Que vaut ce monde si tu n’es pas là ? Comment ont-ils pu cueillir une fleur aussi parfaite que toi ? »

« Tu étais la personne la plus digne de confiance et la plus directe que je connaissais, l’incarnation de la perfection de la création », a ajouté Noga. « Chacun de tes traits de caractère a été dessiné par Dieu, tu étais d’une incroyable générosité, tu étais toujours là, et pas seulement pour tes proches. »

Sa tante, Havatzelet Sinvani, a écrit sur Facebook à propos de l’énorme « perte (…) ». « Sa mort laisse un trou  béant pour sa famille, il n’y a pas de réconfort, nous sommes tous tristes. » Sinvani a ajouté que sa nièce « aimait tellement son poste [dans l’armée], mais elle n’était pas protégée ».

Son père, Eduardo Villalobo, professeur à l’université de Séville, a partagé les paroles adaptées de « He Is Gone » de David Harris sur X, en écrivant : « Vous pouvez verser des larmes parce qu’elle est partie, ou vous pouvez sourire parce qu’elle a vécu/ Vous pouvez fermer les yeux et prier pour qu’elle revienne, ou vous pouvez ouvrir les yeux et voir tout ce qu’elle a laissé. »