Discours de Benjamin Netanyahu depuis l’AIPAC
L’année dernière, le Premier ministre s’était adressé au public de la Conférence de l’AIPAC, par satellite de Jérusalem
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu prononce un discours à la Conférence de l’AIPAC à Washington ce mardi, le dernier jour de la conférence.
17h17 : Netanyahu compare Israël à l’Iran
Alors qu’Israël envoie des délégations pour soutenir des victimes de catastrophes naturelles, l’Iran exécute des prisonniers politiques, en emprisonne des milliers et oppresse ses citoyens, selon Netanyahu.
L’Iran veut seulement un programme nucléaire pacifique, alors pourquoi construit-il un réacteur nucléaire ? L’Iran n’a rien à cacher, alors pourquoi bannit-il les inspecteurs de ses sites ? demande Netanyahu.
17h23 : Plus de sanctions pour l’Iran
Un discours familier pour plus de pression, plus de sanctions sur l’Iran. Il affirme que la guerre en sera moins probable.
Malheureusement pour le Premier ministre, l’AIPAC a pris des précautions pour ne pas critiquer la position de l’administration Obama selon laquelle des sanctions pourraient nuire aux pourparlers avec les P5+1
17h25 : La paix avec les Palestiniens « lancera » le développement régional
Le Premier ministre en vient aux négociations israélo-palestiniennes. Il affirme qu’Israël souhaite la paix.
Beaucoup de dirigeants arabes se rendent compte qu’Israël n’est pas un ennemi, et que la paix avec les Palestiniens ouvrirait la porte à des relations diplomatiques prospères, qui permettraient une innovation israélienne et une économie régionale, capables de « mettre la région en avant, » et résoudrait les problèmes d’eau et d’énergie.
17.29 : « Il est temps de reconnaître l’État juif »
« Nous avons tous tellement à gagner de la paix, » dit Netanyahu, en remerciant John Kerry pour ses efforts.
Il révèle que les deux parties travaillent nuit et jour aux négociations et ses cernes le prouvent !
Mais il rappelle aux Palestiniens, avec force, les liens unissant les Juifs au pays, plus particulièrement à certaines zones situées en Cisjordanie.
« Les Palestiniens doivent s’apprêter à reconnaître l’État juif, » déclare-t-il sous les applaudissements.
« Président Abbas, reconnaissez l’État juif, et en le faisant, vous direz à votre peuple, les Palestiniens, de le faire… Le droit du peuple juif d’avoir un État qui leur est propre est irréfutable. Vous diriez aux Palestiniens d’abandonner ce rêve d’inonder Israël de réfugiés ou d’amputer le Néguev ou la Galilée… Montrez clairement que vous êtes prêt à mettre fin au conflit. Pas d’excuse, pas de délai ; il est temps. »
17h32 : Netanyahu n’est pas joueur, il ne jouera pas avec la sécurité de l’État juif
« Nous ne pouvons pas miser sur la sécurité d’Israël comme sur nos espoirs les plus chers. Au Moyen Orient, cela est habituellement un pari perdant. »
Netanyahu évoque les Casques bleus à Gaza, au Sinaï, sur le plateau du Golan, mais affirme qu’ils n’ont rien fait pour empêcher l’armement de la région.
La paix avec les Palestiniens est sans arrêt compromise par le Hamas, le Hezbollah, Al-Qaïda et d’autres mouvements.
« Tant que la paix est attaquée, la seule force sur laquelle nous pouvons compter, c’est la défense de ses ressources, l’armée israélienne, Tsahal, » dit-il avant d’être applaudi.
Il déclare qu’il ne jouera pas avec la sécurité de l’État juif.
17h39 : Le BDS n’est pas une forme de critique légitime
« Le BDS n’est qu’une farce, » dit-il, soulignant que des académiciens boycottent le seul pays de la région où les universités ont une liberté académique, protègent les chrétiens et toutes les religions.
Il affirme que le Moyen Orient n’est pas un bon endroit pour les journalistes mais qu’en Israël, la liberté de la presse existe.
17h42 : Scarlett, oui cela m’importe
« Ceux qui portent l’étiquette BDS devraient être traités de la même façon que nous traitons les bigots et les antisémites… Les boycotteurs devraient être boycottés. »
Applaudissements.
Il dévoile le sens réel de l’acronyme du BDS :
Le fanatisme, la malhonnêteté et la honte, et demande des applaudissements pour la belle Scarlett Johannson.
Faisant une référence à Autant en emporte le vent, Netanyahu déclare : « Scarlett, je ne m’en fous pas. »
17h44 : L’Amérique et Israël soutiennent la vie
Netanyahu cite le Deutéronome, en hébreu, une citation sur le choix entre le bien et le mal.
N’oubliez jamais, l’Amérique et Israël se battent pour la vie, affirme Netanyahu sous les applaudissements et remercie son public.
17h47 : « J’ai mis devant toi la vie et la mort »
L’extrait entier du Deutéronome, cité par Netanyahu :
« Je prends aujourd’hui à témoin le ciel et la terre, contre vous : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. »
Cet extrait fait référence au passage où Dieu réprimande les Juifs et leur explique tous les malheurs qui s’abattront sur eux s’ils venaient à s’égarer.
Bien sûr, s’ils choisissent la vie, ils auront de la pluie et d’autres bonnes choses.