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En Israël, le néerlandais Geert Wilders rencontre et fait l’éloge de Netanyahu

Salué pour son soutien à Israël, le politicien de la droite radicale a rencontré le président Isaac Herzog et assisté à une séance de la Knesset

Le leader de la droite néerlandaise Geert Wilders est honoré lors de sa visite au plénum de la Knesset à Jérusalem, le 9 décembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le leader de la droite néerlandaise Geert Wilders est honoré lors de sa visite au plénum de la Knesset à Jérusalem, le 9 décembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le leader politique néerlandais de la droite dure Geert Wilders a rencontré lundi le Premier ministre Netanyahu à Jérusalem, a indiqué le bureau du Premier ministre.

« Grande rencontre aujourd’hui avec mon ami Bibi », a écrit Wilders dans un message publié sur le réseau social X, en utilisant le surnom du Premier ministre. Il a également publié une photo de lui serrant la main du dirigeant israélien.

Wilders a tweeté qu’il avait dit à Netanyahu qu’en « un an – en écrasant le Hamas, en pulvérisant le Hezbollah et en affaiblissant considérablement l’Iran – il a fait plus pour lutter contre le terrorisme (international) que ce que l’UE a fait au cours des 70 dernières années ! »

L’homme politique farouchement pro-israélien, dont le parti PVV est le plus important au sein du Parlement et de la coalition des Pays-Bas, a atterri dimanche soir pour une visite de 36 heures, au cours de laquelle il a également parcouru la Cisjordanie avec des résidents d’implantations, visité la Knesset et rencontré une foule de responsables publics.

A la Knesset, Wilders a assisté à une séance plénière. Le président de la Knesset, Amir Ohana, a annoncé la présence de « notre bon ami hollandais » et les législateurs l’ont ovationné.

« Que ce soit dans les rues d’Amsterdam ou dans les couloirs de La Haye, le soutien de Wilders à Israël et au peuple juif a été tout simplement historique », a déclaré Ohana, s’exprimant en anglais.

Ohana a ensuite repris les propos du législateur néerlandais, qui a déclaré que « si Jérusalem tombe, Athènes, Rome, Paris, Londres et Washington seront les suivants ».

Wilders avait tenu ces propos en 2010, en référence à l’expansion des communautés musulmanes en Europe. À l’époque, il avait également déclaré que la Jordanie devrait être rebaptisée « Palestine » et devenir un État palestinien pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, tandis que le gouvernement néerlandais devrait transférer son ambassade israélienne à Jérusalem.

Partisan revendiqué d’Israël, Wilders a vécu pendant un an dans le moshav Tomer, en Israël, dans sa jeunesse.

Il demande depuis des années que les Pays-Bas transfèrent leur ambassade à Jérusalem.

Wilders a notamment rencontré le président Isaac Herzog, le ministre de la Défense Israël Katz, le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar, le président de la Knesset Ohana, le ministre de l’Énergie Eli Cohen et la ministre de la Science et de la Technologie Gila Gamliel.

« Nous apprécions grandement votre solidarité inébranlable avec le peuple israélien alors que nous continuons à œuvrer pour la libération de nos otages et à lutter contre le fléau du terrorisme dans notre région », a déclaré Herzog a à Wilders.

« Merci pour votre position ferme contre l’antisémitisme aux Pays-Bas et dans le monde entier », a déclaré Herzog dans un communiqué publié sur le compte X officiel de son bureau.

Herzog faisait référence aux 251 otages israéliens et étrangers détenus à Gaza qui ont été enlevés en Israël lors de l’attaque transfrontalière dévastatrice du 7 octobre 2023 menée par le groupe terroriste palestinien Hamas, qui a déclenché une guerre dans la bande de Gaza.

La visite de Wilders intervient après que des supporters de football israéliens ont été lynchés par des foules à Amsterdam le mois dernier.

Les autorités israéliennes ont déclaré que 10 personnes avaient été blessées lors des violences du 7 novembre, perpétrées par des gangs arabes et musulmans locaux contre des supporters du Maccabi Tel Aviv après un match contre le club de football local Ajax. Des centaines d’autres Israéliens se sont retranchés dans leurs hôtels pendant des heures, craignant d’être attaqués. Beaucoup ont déclaré que les forces de sécurité néerlandaises étaient introuvables lorsque les touristes israéliens ont été pris en embuscade par des bandes d’assaillants masqués qui criaient des slogans pro-palestiniens et anti-israéliens tout en les chassant, en les battant et en les harcelant.

Wilders fait partie des responsables qui ont qualifié l’incident de « pogrom ». Selon le chef de la police d’Amsterdam, Peter Holla, avant le match, certains supporters du Maccabi ont brûlé un drapeau palestinien, attaqué un taxi et scandé des slogans anti-arabes. Des images de ces incidents ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux.

Les violences à l’encontre des Juifs se sont poursuivies après ces événements du 7 novembre, les manifestants anti-israéliens ayant manifesté à plusieurs reprises en violation d’une interdiction temporaire de manifester, ce qui a donné lieu à quelques échauffourées avec la police. Lors d’un incident, des dizaines d’émeutiers se sont heurtés à des policiers et ont mis le feu à un tramway en scandant des slogans antisémites.

Les incidents antisémites se sont multipliés aux Pays-Bas, comme partout dans le monde, depuis l’attentat perpétré le 7 octobre par le groupe terroriste Hamas.

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