Israël en guerre - Jour 566

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Gaza: le Fatah appelle le Hamas à céder le pouvoir pour préserver « l’existence des Palestiniens »

Selon le porte-parole du parti du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, "le Hamas doit faire preuve de compassion pour Gaza, ses enfants, ses femmes et ses hommes"

Le dirigeant de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au sommet des BRICS, à  Kazan, en Russie, le 24 octobre 2024. (Crédit : Alexander Zemlianichenko / POOL / AFP)
Le dirigeant de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au sommet des BRICS, à Kazan, en Russie, le 24 octobre 2024. (Crédit : Alexander Zemlianichenko / POOL / AFP)

Le porte-parole du Fatah à Gaza a appelé samedi le groupe terroriste palestinien du Hamas à quitter le pouvoir, afin de préserver la « présence des Palestiniens » sur ce territoire.

« Le Hamas doit faire preuve de compassion pour Gaza, ses enfants, ses femmes et ses hommes. Nous mettons en garde contre des jours difficiles, rudes et pénibles pour les habitants de la bande de Gaza », déclare Mounther al-Hayek, porte-parole du parti du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, dans un message envoyé de Gaza à l’AFP.

Le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007 en chassant de façon sanglante l’administration de l’Autorité palestinienne, dominée par le Fatah. Depuis lors, toutes les nombreuses tentatives de réconciliation entre les deux formations ont toutes échoué.

Hayek appelle le mouvement terroriste islamiste « à quitter la scène gouvernementale et à prendre pleinement conscience que la bataille qui vient [s’il décide de rester au pouvoir] mènera à la fin de l’existence des Palestiniens » à Gaza.

Après plusieurs semaines de désaccord avec le Hamas sur la façon de poursuivre la trêve entrée en vigueur le 19 janvier, Israël, qui avait coupé l’arrivée de l’aide humanitaire à destination de Gaza le 2 mars, a rompu le cessez-le-feu mardi en reprenant ses bombardements sur la bande de Gaza avant de renvoyer des soldats au sol dans des zones évacuées pendant la trêve.

Alors que le Hamas continue d’exiger l’application de ce qu’il dit être les termes de l’accord de trêve initial conclu en janvier, Israël, dopé par le soutien des Etats-Unis de Donald Trump, répète qu’il n’en est pas question et menace Gaza des feux de « l’enfer » si le Hamas ne libère pas les 59 otages encore détenus à Gaza depuis le pogrom qu’il a mené le 7 octobre 2023.

Ces derniers jours, plusieurs ministres israéliens ont exigé le désarmement du Hamas et la démilitarisation totale de la bande de Gaza, menacé d’expulser tout ou partie des habitants du territoire et d’en annexer des pans entiers.

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