Israël en guerre - Jour 431

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GB : Les militants anti-Israël qui ont volé les bustes de Weizmann publient des menaces

Le groupe Palestine Action a publié la photo des bustes du premier président d'Israël enveloppés dans des keffieh et menacé d'envoyer « une oreille » à l'organisation juive américaine qui a offert une récompense

Ces images publiées sur les réseaux sociaux par le groupe anti-israélien Palestine Action donneraient à voir deux de leurs militants en train de voler les bustes du premier président d'Israël à l'Université de Manchester, le 1er novembre 2024. (Capture d'écran, utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)
Ces images publiées sur les réseaux sociaux par le groupe anti-israélien Palestine Action donneraient à voir deux de leurs militants en train de voler les bustes du premier président d'Israël à l'Université de Manchester, le 1er novembre 2024. (Capture d'écran, utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)

Quelques jours après la publication d’images montrant des militants radicaux en train de voler deux bustes de Chaim Weizmann à l’Université de Manchester, le groupe anti-Israël britannique a diffusé lundi des menaces sur les réseaux sociaux et revendiqué « l’enlèvement » des statues du premier président d’Israël.

La police du Grand Manchester a fait savoir qu’elle enquêtait sur l’incident survenu samedi.

Sur une photo publiée lundi sur X, les bustes apparaissent enveloppés dans un keffieh, ce foulard censé protégé du soleil devenu symbole de solidarité avec la cause palestinienne.

Un autre message menace d’envoyer « une oreille » prélevée sur les sculptures en échange de la récompense offerte par Betar US, organisation pro-israélienne de droite qui remonte à l’activiste sioniste Zeev Jabotinsky.

Samedi, Palestine Action a fait savoir que des militants s’étaient emparés des bustes du défunt dirigeant israélien dans les locaux de l’université du nord de l’Angleterre en raison de son « acceptation » de la Déclaration Balfour, en 1917, « premier acte du nettoyage ethnique de la Palestine et de l’abandon de cette terre », selon eux.

Au cours du week-end, les activistes ont également aspergé de peinture rouge les bureaux londoniens du Fonds national juif (FNJ) ainsi que le siège du groupe de pression du Britain Israel Communications and Research Centre [NDLT : Centre de communication et de recherche sur le Royaume Uni et Israël ] à Londres.

En collaboration avec des étudiants de l’Université de Cambridge, où Balfour a étudié, ils ont par ailleurs pulvérisé de la peinture sur les locaux de l’Institute of Manufacturing et le Sénat de l’université.

Le groupe a déclaré que ses militants avaient volé les bustes en mémoire du 107e anniversaire de la déclaration par laquelle le gouvernement britannique s’engageait à « établir en Palestine un foyer national pour le peuple juif ». A l’époque, le territoire était sous domination ottomane.

Cette déclaration est considérée comme l’une des nombreuses étapes qui ont conduit à la création d’Israël.

Weizmann, qui fut un temps professeur de biochimie à l’Université de Manchester, a été un homme d’État de tout premier plan et un pilier du mouvement sioniste dès le début des années 1900.

Fer de lance des efforts diplomatiques internationaux ayant permis la reconnaissance internationale de l’État juif, il est considéré comme l’un des pères fondateurs d’Israël.

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