JO : L’or, toujours « quelque chose à quoi aspirer » pour la médaillée d’argent Sharon Kantor

La médaillée d’argent israélienne Sharon Kantor a déclaré mardi soir à son retour en Israël qu’elle avait encore beaucoup à prouver sur la scène sportive mondiale.

Kantor, 21 ans, était grande favorite en planche à voile aux Jeux olympiques de Paris 2024. Elle a finalement remporté l’argent lors de la course iQFoil féminine samedi, après une semaine de retards et de courses annulées en raison des conditions météorologiques à Marseille.

« J’avais beaucoup de pression autour de moi, je sentais qu’on attendait beaucoup de moi, mais à un moment donné, j’ai réalisé que je ne pouvais me concentrer que sur moi-même », a déclaré Kantor lors d’une conférence de presse à l’aéroport Ben Gurion à son retour dans le pays.

Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite !

« Je suis tellement heureuse d’avoir réussi, d’avoir terminé deuxième », a-t-elle déclaré. « J’aurais pu être première – chaque athlète a ce sentiment de ‘j’aurais pu faire un peu plus’, mais maintenant j’ai une chose vers laquelle aspirer. »

Lorsqu’on lui a demandé si elle pensait déjà aux Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles, Kantor a déclaré qu’elle allait d’abord faire une petite pause avant de reprendre l’entraînement et la compétition.

« Los Angeles 2028 est encore loin, mais je veux continuer à me dépasser, j’ai tellement de marge de progression », a-t-elle déclaré. « Je veux continuer, atteindre de nouveaux objectifs et continuer à m’amuser. »

L’Israélienne Sharon Kantor, médaillée d’argent, après sa victoire en finale féminine de planche à voile IQFoil lors des Jeux olympiques, à Marseille, le 3 août 2024. (Crédit : Christophe SIMON / AFP)

La compétition à Marseille, qui s’est déroulée sur une semaine et comprenait 16 courses différentes, « a été difficile et longue… c’était une semaine très éprouvante, psychologiquement, mentalement, physiquement ».

Trois jours après sa victoire, la véliplanchiste a déclaré : « Cette médaille est actuellement autour de mon cou, mais je n’ai pas encore vraiment réalisé… Je suis heureuse que ce soit terminé et d’avoir le temps de respirer et de faire le point sur tout ce qui s’est passé ces trois dernières années ».

Si le séjour de Kantor à Paris est terminé, un certain nombre d’autres marins israéliens sont toujours en compétition dans les eaux olympiques.

Mardi, les marins israéliens Nitai Hasson et Noa Lasry se sont qualifiés pour le dernier tour de l’épreuve de dériveur mixte mercredi.

Au terme de leurs huit courses préliminaires, le duo s’est classé à la 8e place du classement général, s’assurant une place dans le top 10 qui permet d’accéder à la course pour les médailles. La course pour les médailles compte pour le double des points et est comptabilisée avec le reste des courses pour déterminer les vainqueurs, ce qui fait de Hasson et Lasry des outsiders pour une place sur le podium.

Le duo israélien Nitai Hasson et Noa Lasry et le duo angolais Matias Montinho et Manuela Paulo participent à la course 8 de l’épreuve mixte de dériveur 470 aux Jeux olympiques de Paris 2024, dans la marina du Roucas-Blanc, à Marseille, le 6 août 2024. (Crédit : NICOLAS TUCAT / AFP)

Le sprinteur israélien Blessing Afrifah, 20 ans, a vu son parcours olympique se terminer mardi, après qu’il a échoué à se qualifier pour le tour de repêchage du 200 m masculin.

Afrifah a déclaré à la chaîne de télévision israélienne Sport5 après la course : « Je suis un peu déçu, mon rêve était d’au moins avancer d’un tour, mais je n’ai pas eu assez de succès. »

« Je me suis entraîné du mieux que j’ai pu, je me suis battu, je voulais faire une bonne performance et représenter le pays, et j’espère que les gens ont vu que je m’étais battu pour faire de mon mieux, je n’ai pas abandonné, j’ai couru aussi vite que j’ai pu », a-t-il déclaré.

Afrifah, 20 ans, est né en Israël de parents ghanéens et a obtenu la nationalité israélienne en 2020 après une longue bataille juridique, ce qui lui a permis de représenter Israël au niveau international. Après ses premiers Jeux olympiques, le sprinteur a déclaré qu’il avait de grands projets pour l’avenir.

« J’ai réalisé mon rêve, qui était d’être aux Jeux olympiques », a-t-il déclaré mardi. « J’ai beaucoup appris ici, et je sais qu’il me reste encore beaucoup à apprendre et à bien m’entraîner avant les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles. »

L’Israélien Blessing Afrifah (à droite) dans une série du 200 m masculin aux Jeux olympiques de Paris, le 5 août 2024. (Crédit : Comité olympique d’Israël)

Mercredi, la médaillée de bronze en taekwondo Avishag Semberg tentera de remonter sur le podium à Paris dans la catégorie féminine des moins de 49 kg.

Son premier combat sera contre la Saoudienne Dunya Abutaleb, première Saoudienne à obtenir une qualification directe pour les Jeux olympiques. Par le passé, les athlètes saoudiens ont parfois refusé d’affronter des concurrents israéliens, mais rien n’indique qu’Abutaleb ne se présentera pas au match.

La catégorie de poids de Semberg comprend également des athlètes d’Iran, de Turquie, du Maroc et de Tunisie, ainsi qu’une concurrente de l’équipe de réfugiés originaire d’Iran.

Le cycliste Mikhail Iakovlev doit participer aux tours de qualification du sprint masculin, quelques jours avant de prendre part également à l’épreuve de keirin masculin.

Et les kitesurfers israéliens Dor Zarka et Gal Zukerman poursuivront leurs courses séparément dans leurs épreuves respectives de voile, dans le but de décrocher une place dans les courses pour les médailles jeudi.