Le capitaine Eyal Klein, 22 ans : Ce commandant de Nahal passionné de VTT

Le capitaine Eyal Klein, 22 ans, qui était commandant d’équipe au sein de l’unité de reconnaissance de la brigade Nahal et qui était originaire de Kfar Harif, a perdu la vie le 7 octobre alors qu’il combattait les hommes armés du Hamas qui avaient pris d’assaut le sud d’Israël.

En cette matinée de samedi, Eyal était posté sur une base de Tsahal, à proximité de la frontière sud de Gaza. Peu de temps avant le début du pogrom, lui et un groupe de soldats avaient entrepris une patrouille de routine le long de la frontière – à côté d’un mémorial situé juste à l’extérieur du kibboutz Sufa. Lorsque les tirs de roquettes avaient commencé, ils avaient cherché à trouver refuge dans un petit abri antiaérien – mais ils s’étaient rapidement rendus compte que des terroristes avaient pris d’assaut la frontière, a noté Tsahal dans un éloge funèbre.

Les militaires avaient échangé des coups de feu avec les hommes armés, tuant cinq d’entre eux. Eyal avait demandé des renforts à ses commandants sans savoir qu’il y avait, au même moment, une invasion simultanée et massive le long de la frontière avec la bande.

Il avait finalement perdu la vie dans des coups de feu survenus alors qu’il se trouvait près du mémorial, aux côtés du sergent-chef Daniel Bezgodov.

Il a été inhumé le 11 octobre à Kfar Harif. Il laisse derrière lui ses parents, Hagit et Amir, et ses frères aînés Guy et Ido.

Eyal, surnommé « Luli », était né à Kfat Harif, un petit moshav à courte distance d’Ashdod, et il y avait grandi. Il avait fréquenté les bancs des écoles du kibboutz Gat et du kibboutz Kfar Menahem, situés à proximité. Il aimait faire du vélo, jouer à l’ordinateur, au football et faire de la trottinette. Jeune adulte, il était toujours actif, faisant du vélo tout-terrain avec les membres de sa famille. Il aimait également randonner en Israël, faire de la course à pied en endurance et il était toujours prêt à « sauter dans toutes les sources et dans tous les cours d’eau avec ses amis et son chien bien-aimé, Harley, et à s’arrêter pour prendre un café à la moindre occasion », selon une page internet qui a été créée à sa mémoire.

Il aimait faire des expériences culinaires, il appréciait toujours la cuisine de sa mère et il avait même appris à préparer son propre biltong, un bœuf séché sud-africain – un plat qu’il partageait avec joie avec ses amis et avec ses camarades, ont indiqué ses proches.

Il était déterminé à intégrer une unité de combat au sein de Tsahal – et il s’était inscrit, dans cet objectif, à un programme de préparation physique en classe de terminale. Il prenait soin d’être toujours en forme et actif. Il était entré dans l’armée au mois d’août 2019 et il avait rejoint l’unité de reconnaissance spéciale de la brigade Nahal. Il avait ensuite suivi avec succès un cours de tireur d’élite, puis un cours de commandement d’escouade et enfin un cours d’officier. Il avait d’abord été un commandant en charge de superviser de jeunes recrues avant d’être désigné commandant d’équipe au sein de l’unité Nahal.

Lors de ses funérailles, son frère aîné, Guy, a déclaré qu’il ne parvenait pas à imaginer « qu’il y ait eu quelque chose dans ce bas monde qui ait pu réellement te faire du mal ».

« Tu avais toujours ce petit sourire sage qui laissait entendre que tout allait bien, et que les autres n’étaient que des geignards. Tu étais tellement optimiste, la bonté de ton cœur était inégalée », a-t-il ajouté. « Tu étais mon petit frère et tu étais devenu un jeune homme grand et carrément impressionnant, toujours souriant, si positif et si bon que nous ne pouvions que te regarder avec admiration. Sans aucun doute, tu étais l’enfant qui aura réussi dans notre famille, et maintenant grand-père peut dire tout haut ce que nous savions tous déjà – que tu étais son petit-enfant préféré. »

Guy a déclaré qu’il y avait « tant d’autres choses que j’attendais de pouvoir faire avec toi et tu avais un million d’autres projets que tu voulais réaliser », y compris un grand voyage en sac à dos autour du monde et des vacances familiales à vélo en Roumanie, « où tu nous aurais tous semés. Je te promets que nous réaliserons tous tes rêves ensemble et que nous t’emmènerons avec nous partout où nous irons ».

Le père d’Eyal, Amir, a dit lors de ses funérailles que feu son fils était « un enfant si talentueux et si intelligent. Tu avais un cœur d’or, une immense volonté, un corps de nageur et un visage de mannequin – et oui, ce sourire, et tu savais comment l’utiliser pour tout obtenir ».

Ses frères aînés, a-t-il poursuivi, « disaient que tu avais les ‘mains collantes’ parce que tu leur volais des vêtements, des chaussures et pratiquement tout ce que tu voulais. Quand tu te faisais prendre, pas de problème, un sourire et tout était à toi ».

« Eyal, que peut écrire un père à son fils, un fils qui était considéré comme ‘invincible’ et qui a perdu la bataille de sa vie ? », a-t-il continué.

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