Le sergent-chef Dolev Amouyal, 21 ans : un soldat Golani qui voulait faire « de la joie une habitude »

Le sergent-chef Dolev Amouyal, 21 ans, soldat de la brigade Golani originaire de Netanya, a été tué par une roquette du Hamas près de l’avant-poste de Tsahal à Nahal Oz, le 7 octobre 2023.

Avec le début de l’invasion du Hamas dans le sud, Dolev, qui était à la maison pour le week-end, a convaincu son père de le conduire à Ashdod pour qu’il puisse se diriger vers l’avant-poste de Nahal Oz, où il était normalement stationné.

À Ashdod, il s’est fait conduire pour rejoindre les combats et a d’abord atteint l’avant-poste voisin de Paga, où il a aidé à évacuer des blessés.

Plus tard dans la journée, il se dirigeait en jeep vers Nahal Oz pour rejoindre ses camarades, lorsqu’une roquette a touché le véhicule dans lequel il se trouvait et qu’un éclat d’obus lui a transpercé le cœur, le tuant sur le coup, d’après sa famille.

Juste avant d’être tué, son père a déclaré que Dolev avait écrit des messages à ses parents, à sa petite-amie et à sa grand-mère pour leur dire qu’il les aimait. Dolev, qui s’était engagé dans l’armée israélienne en mars 2021, a été tué deux semaines avant la fin de son service.

Il a été enterré le 12 octobre à Netanya. Il laisse dans le deuil ses parents, Yaniv et Yael, et son frère Or.

Quelques jours avant son assassinat, Dolev avait changé son statut WhatsApp en « celui qui fait de la joie une habitude ne tombe jamais dans la dépression », ce qui, selon sa famille, résumait la façon dont il voyait le monde. Ils ont décidé d’inscrire cette phrase sur sa pierre tombale.

Sur une page commémorative qui lui est destinée, sa mère Yael a écrit qu’il « aimait tout le monde, qu’il avait une lumière dans les yeux, qu’il unissait toujours les gens autour de lui et qu’il aidait tout le monde ».

S’adressant à un site d’information local, Yael a déclaré qu’elle avait du mal à parler de Dolev : « Je ne peux même pas dire à voix haute que mon merveilleux garçon n’est plus là ».

« Il est insondable que notre Dolev, qui aimait tout le monde, qui avait de la lumière dans les yeux, qui était toujours entouré de gens, qui aidait tout le monde – ses amis, sa famille, les personnes âgées qui avaient besoin d’aide dans le bus, au passage piéton avec des sacs – qui était toujours là, ne puisse plus jamais me serrer dans ses bras ».

Son père, Yaniv, a déclaré à la chaîne publique Kan que « c’était un enfant unique. Beau, plein de lumière, heureux et souriant – il n’y a pas une photo où il ne sourit pas ».

« Tous ceux qui l’ont rencontré l’ont aimé dès le premier instant », a ajouté M. Yaniv, « c’était un leader dès sa naissance. Sa perte est énorme et nous a tous anéantis. Nous sommes une famille très unie, il était le fils aîné et le premier petit-fils ».

Peu de temps avant sa mort, Yaniv raconte qu’il a réussi à parler à Dolev une dernière fois au téléphone, « et au cours de cette conversation, il m’a dit : ‘Papa, tu dois être avec maman et avec Or. Vous devez vous donner mutuellement de la force’ ».

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