Israël en guerre - Jour 494

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Les victimes du 7 octobre

Le sergent-major Yehuda Kadar, 50 ans : « Le regard le plus chaleureux du monde »

Il a été tué lors du pogrom commis par le Hamas dans le sud d'Israël, le 7 octobre

Le sergent-major Yehuda Kadar.(Autorisation)
Le sergent-major Yehuda Kadar.(Autorisation)

Le sergent-major Yehuda Kadar, qui était âgé de 50 ans et qui était sous-officier au sein de la police des frontières, a été tué le 7 octobre lors du pogrom commis dans le sud d’Israël par le Hamas. Déployé au poste d’Eshkol Ein Habesor, il était originaire d’Ofakim.

Yehuda était chez lui, en compagnie de sa famille, lorsque l’attaque a commencé – mais il avait rapidement reçu de nombreux messages et autres informations sur l’assaut qui était alors en cours. Il avait revêtu son uniforme et il était parti vers les lignes de front, rejoignant un autre officier en chemin. Les deux hommes voulaient alors pouvoir se rendre au poste d’Ein Habesor pour mieux s’équiper pour combattre.

Sur la route, ils s’étaient heurtés à une cellule d’hommes armés du Hamas et ils avaient échangé des coups de feu. Ils avaient été victimes d’un tir de RPG qu’ils étaient parvenus à éviter. Une fois à Ein Habesor, Yehuda avait déverrouillé la réserve où se trouvaient les armes. Empruntant des fusils appartenant à l’équipe de sécurité locale, ils avaient contribué à repousser une attaque qui avait pris pour cible la localité.

Yehuda avait ensuite décidé de poursuivre sa route en direction du kibboutz Reim pour secourir un officier, blessé, qui avait appelé à l’aide. Rencontrant des terroristes du Hamas alors qu’il se dirigeait vers le kibboutz, Yehuda a été tué.

Il a été enterré le 9 octobre à Ofakim. Il a laissé derrière lui son épouse, Iris ; leurs deux enfants, Eliya et Aviad ; sa mère, Malka, et ses six frères et sœurs : Esther, Benny, Moshe, Avi, Yaakov et Ruth. Son père, Yehoshua, et son frère, Eli, sont décédés.

Né dans une famille nombreuse à Ofakim, la ville où il devait passer son enfance, Yehuda avait fréquenté les écoles locales, selon un éloge funèbre rendu par la municipalité. Il s’était engagé au sein de Tsahal en 1991, dans la police des frontières – et après avoir effectué son service obligatoire, il s’était engagé dans les forces de police en 1994.

Yehuda était très attaché à sa famille, ont raconté ses proches, et il aimait réunir régulièrement tous les siens – ce qu’il avait fait quelques mois avant son décès, à l’occasion d’une grande fête donnée pour son 50e anniversaire. Il était également bénévole dans une maison de retraite et auprès d’enfants à besoins particuliers.

Sa fille, Eliya, a écrit sur une page de commémoration, sur Instagram, que « lorsque la bataille a commencé, mon père s’est trouvé très exactement là où il a toujours été, sur la ligne de front, défendant notre foyer, nous défendant ».

Son père, a-t-elle écrit, « n’était pas seulement un membre de la police des frontières. C’était un père, c’était un mari, c’était un ami. Il avait le regard le plus chaleureux du monde et il nous demandait toujours si nous allions bien, il était toujours là quand nous en avions besoin, il nous parlait de tout, il nous conseillait sur tout et il savait toujours quoi dire ».

« Il nous a appris les valeurs auxquelles il croyait », a-t-elle ajouté. « On pouvait voir la lumière en lui, on était sûr qu’il pourrait trouver une solution à tout… Il s’est battu parce qu’il a considéré qu’il n’y avait pas d’autre choix, il s’est battu pour défendre notre foyer, pour défendre notre pays, pour défendre notre famille ».

Son épouse, Iris, a déclaré à un média local que « Yehuda nous a appris qu’il est important d’être quelqu’un d’important – mais il nous a appris qu’il est encore plus important d’avoir de la décence. »

Son fils, Aviad, a indiqué au site d’information que « papa a toujours été mon modèle. Maintenant, je veux suivre ses pas dans la police des frontières pour qu’il soit fier de moi. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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