Israël en guerre - Jour 528

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Les missiles iraniens ont causé des dégâts évalués entre 150 à 200 M de shekels

Depuis la frappe du 1er octobre, environ 2 500 demandes d'indemnisation ont été déposées pour les dommages causés aux bâtiments, aux véhicules et à leur contenu

Sharon Wrobel est journaliste spécialisée dans les technologies pour le Times of Israel.

Des ouvriers enlevant des débris de verre d'un bâtiment endommagé par une attaque de missiles iraniens, à Tel Aviv, le 2 octobre 2024. (Crédit : Ariel Schalit/AP)
Des ouvriers enlevant des débris de verre d'un bâtiment endommagé par une attaque de missiles iraniens, à Tel Aviv, le 2 octobre 2024. (Crédit : Ariel Schalit/AP)

L’attaque de missiles balistiques iraniens menée contre Israël le 1er octobre a causé des dommages à des propriétés privées d’une valeur estimée entre 150 à 200 millions de shekels, selon une évaluation préliminaire de l’Autorité fiscale israélienne.

Le barrage massif lancé par l’Iran contre Israël a envoyé près de 10 millions de personnes dans des abris antiatomiques alors que des projectiles et des intercepteurs explosaient dans le ciel. Dans la foulée, environ 2 500 demandes d’indemnisation ont été déposées auprès du service des impôts fonciers, dont environ 2 200 concernaient des bâtiments ; les 300 autres concernaient des véhicules et leur contenu, selon les données initiales de l’Autorité fiscale israélienne.

Contrairement à l’attaque de missiles menée par l’Iran le 13 avril, qui comprenait 36 missiles de croisière, 185 drones et environ 120 missiles balistiques, dont la plupart ont été interceptés, la dernière attaque en date a consisté exclusivement en quelque 200 missiles balistiques. Une vingtaine d’entre eux ont été interceptés ou déroutés avant même d’entrer dans l’espace aérien israélien par les forces aériennes américaines, britanniques et jordaniennes, ce qui fait qu’environ 180 missiles ont été interceptés ou ont eu un impact sur le territoire israélien.

L’un des missiles a touché une école à Gedera, dans le centre d’Israël, et les photos et vidéos prises sur place montrent que le bâtiment scolaire a été gravement endommagé. Une autre frappe a gravement touché un restaurant du complexe haut de gamme « Sea and Sun », dans le nord de Tel-Aviv, causant des dégâts aux appartements et aux boutiques de luxe qui s’y trouvent.

Dans la ville de Hod Hasharon, une banlieue de Tel Aviv, de nombreuses maisons ont été endommagées par les ondes de choc et les éclats d’obus. Selon la municipalité, un certain nombre de maisons ont été gravement endommagées et des dizaines d’autres ont subi des dommages légers lors de l’attaque, tandis qu’une centaine de maisons ont été endommagées, notamment par des éclats d’obus et par le choc provoqué par la chute de fragments de missiles.

L’armée israélienne a indiqué que certaines de ses bases aériennes avaient été touchées, et que des immeubles de bureaux et d’autres zones de maintenance avaient été endommagés.

Un Israélien passe devant les décombres d’un immeuble détruit à Hod HaSharon après une attaque de missiles iraniens sur Israël, le 2 octobre 2024.(Jack GUEZ / AFP)

L’Iran a déclaré avoir tiré ces missiles sur Israël en réponse aux attaques qui ont tué les dirigeants du Hezbollah et du Hamas, ainsi que des officiers supérieurs de l’armée iranienne. La République islamique a mentionné le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et le général des Gardiens de la Révolution, Abbas Nilforoushan, tous deux tués lors d’une frappe aérienne israélienne à Beyrouth.

Cette attaque a eu lieu près d’un an après que le Hamas, groupe terroriste soutenu par l’Iran, a attaqué Israël le 7 octobre, tuant plus de 1 200 personnes et prenant 251 otages, ce qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les combats ont également attiré le Hezbollah, le mandataire libanais de l’Iran, qui a commencé à tirer des milliers de roquettes sur Israël à partir du 8 octobre, obligeant le gouvernement à évacuer des dizaines de milliers d’habitants des environs de la frontière.

Depuis le 7 octobre 2023, un total de 49 500 demandes de dommages à la propriété ont été soumises au service des impôts fonciers, à raison d’environ 30 000 dans le sud du pays, environ 8 000 dans le nord et environ 11 500 dans le centre.

Au cours de l’année écoulée, un total de 1,5 milliard de shekels a été versé à titre d’indemnisation pour les dommages causés aux biens, selon les données de l’autorité fiscale israélienne. Elle estime que les dommages non encore réclamés, principalement dans le nord du pays où les résidents évacués ne sont toujours pas rentrés chez eux, s’élèveront à environ un milliard de shekels d’indemnités.

L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.

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