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Au moins une des otages libérées samedi a demandé à rester en captivité pour être avec Agam Berger

Agam Berger (Autorisation)
Agam Berger (Autorisation)

Au moins une des quatre femmes soldates de surveillance qui ont été libérées par le Hamas samedi a demandé à rester en captivité avec Agam Berger, leur collègue qui est toujours retenue en otage à Gaza, rapporte la chaîne N12.

Berger, 21 ans, devrait faire partie du prochain groupe de trois otages libérés, prévu pour samedi.

Berger, ainsi que les quatre otages qui ont été libérées par le Hamas samedi dernier, faisait partie des sept soldates enlevées par les terroristes du Hamas au poste de l’armée de Nahal Oz le 7 octobre 2023, lorsque le groupe a lancé une attaque sans précédent contre Israël, assassinant plus de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et prenant en otage 251 personnes à Gaza.

L’une des sept personnes, Noa Marciano, a été tuée en captivité par le Hamas et son corps a été récupéré par les troupes de Tsahal. Une autre, la caporale Ori Megidish, a été secourue par Tsahal le 30 octobre 2023.

Quinze soldates de surveillance ont été tuées dans la base, ainsi que des dizaines d’autres soldats.

Les otages libérées samedi – Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag – ont déclaré à leurs amis et à leurs proches qu’il avait été très difficile de laisser Berger en captivité. Elles ont déclaré qu’elles « attendaient Agam » et qu’elles avaient l’intention de rester avec elle à l’hôpital pendant plusieurs jours, si nécessaire, pour lui apporter leur soutien, selon le reportage de la télévision.

Le reportage précise que Liri Albag a été la dernière des quatre personnes à être informée de sa libération, et que celle-ci ne lui a été confirmée que samedi matin, peu de temps avant qu’elles ne soient libérées.

En haut (de gauche à droite) Karina Ariev, Liri Albag ; en bas (de gauche à droite) Naama Levy, Daniella Gilboa, les quatre otages israéliennes libérées, au centre hospitalier Rabin à Petah Tikva, le 25 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Le reportage indique que les quatre ex-otages n’ont pas dormi de la nuit ni de la journée d’hier, apparemment sous l’effet de l’adrénaline. Leurs analyses sanguines et leurs constantes sont normales.

Depuis leur retour, elles n’ont pas été séparées les unes des autres, ont mangé et rencontré des amis et des parents ensemble, selon le reportage.

Les psychologues et travailleurs sociaux qui s’occupent d’elles ont demandé à leur famille et à leurs amis de ne pas leur poser trop de questions sur leur captivité et de les laisser raconter ce qu’elles ont vécu à leur propre rythme.

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