Les maires des villes frontalières du nord qualifient de « capitulation » le cessez-le-feu qui se profile

Le maire de Metoula, David Azoulay, s’en est pris au gouvernement alors que de plus en plus d’informations indiquent qu’un cessez-le-feu avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah pourrait bientôt être conclu, dénonçant l’accord en cours de négociation comme « un accord de capitulation » lors d’une interview accordée à la Douzième chaîne.

Le maire de Kiryat Shmona, Avichaï Stern, a également qualifié un « accord de capitulation ».

« Cet accord accélère la répétition [du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas] du 7 octobre [2023] dans le nord et cela ne peut pas se produire », a écrit Stern sur Facebook.

« Je ne comprends pas comment nous sommes passés d’une victoire totale à une capitulation totale », a-t-il ajouté, faisant référence au slogan du Premier ministre Benjamin Netanyahu concernant cette guerre.

« Où retourneront nos habitants [évacués] ? Dans une ville détruite, sans sécurité ni horizon ? Quelqu’un ici a perdu la raison. »

Metoula et Kiryat Shmona sont toutes deux situées près de la frontière avec le Liban et font partie des communautés les plus dévastées par les attaques quasi-quotidiennes du Hezbollah sur le nord du pays au cours de l’année écoulée.