Israël en guerre - Jour 502

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Tsahal : Des dizaines de résidents d’implantations radicaux ont participé aux émeutes nocturnes en Cisjordanie, des troupes ont aussi été attaquées

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Un Palestinien se tenant à côté d'un camion qui a été incendié lors d'une attaque par des résidents d’implantations israéliens, dans le village de Jinsafut, en Cisjordanie, le 21 janvier 2025. (Crédit : Majdi Mohammed/AP)
Un Palestinien se tenant à côté d'un camion qui a été incendié lors d'une attaque par des résidents d’implantations israéliens, dans le village de Jinsafut, en Cisjordanie, le 21 janvier 2025. (Crédit : Majdi Mohammed/AP)

Une première enquête de l’armée israélienne sur une attaque de résidents d’implantations contre deux villages palestiniens de Cisjordanie la nuit dernière a révélé que des dizaines d’assaillants étaient impliqués, et que des troupes avaient également été attaquées.

Selon cette enquête, « des dizaines de civils israéliens, dont certains étaient masqués, sont arrivés dans la nuit dans la région d’al-Funduq… Ils ont mis le feu à des propriétés et ont causé des dégâts ».

Tsahal indique que dès réception du rapport, des soldats et des officiers de police ont été dépêchés sur les lieux.

Les assaillants impliqués dans l’attaque d’al-Funduq et du village adjacent de Jinsafut « ont jeté des pierres et attaqué les forces de sécurité », indique l’armée.

« Toute émeute violente nuit à la sécurité et Tsahal ne le permettra pas », a déclaré le chef du Commandement du Centre, le général de division Avi Bluth, dans un communiqué.

L’armée ne fait toutefois pas mention d’un incident survenu lors de l’attaque de résidents d’implantations, au cours duquel un policier a ouvert le feu sur deux d’entre eux, les blessant grièvement.

Le Département des enquêtes internes de la police (DIPI) du ministère de la Justice et la police militaire enquêtent conjointement sur cette affaire.

Le policier aurait déclaré aux enquêteurs que les deux résidents d’implantations étaient masqués, qu’ils brandissaient des pierres et qu’ils le menaçaient, ainsi que d’autres forces de l’ordre.

« Ils m’ont aspergé de gaz poivré, j’ai eu peur qu’ils nous lynchent et j’ai tiré quelques coups de feu en l’air », aurait-il déclaré selon Haaretz.

Les Palestiniens affirment que vingt-et-une personnes ont été blessées lors de ces attaques.

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