Israël en guerre - Jour 650

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Londres – Une société immobilière appartenant à des Juifs vandalisée par une organisation anti-Israël

La police parle d’un acte "aggravé par le racisme"

Illustration : Manifestants pro-palestiniens et anti-israéliens tiennent des banderoles et des pancartes avant une marche de soutien à Gaza, à Londres, le 27 avril 2024. (Crédit : AP/Thomas Krych)
Illustration : Manifestants pro-palestiniens et anti-israéliens tiennent des banderoles et des pancartes avant une marche de soutien à Gaza, à Londres, le 27 avril 2024. (Crédit : AP/Thomas Krych)

La police de Londres a ouvert l’enquête suite aux actes de vandalisme dont a été victime une entreprise du quartier juif de Stamford Hill, la semaine passée, de la part de militants anti-Israël qui lui reprochaient ses liens avec l’entreprise de défense israélienne Elbit Systems.

Selon les médias britanniques, les vitrines de cette société immobilière appartenant à des Juifs ont été brisées et la devanture de la boutique, recouverte de peinture rouge. Par ailleurs, les mots « drop Elbit » ont été écrits à la peinture sur le sol, devant le pas-de-porte.

Des meubles et des ordinateurs qui se trouvaient à l’intérieur de l’espace de vente auraient par ailleurs été vandalisés.

Le groupe d’activistes anti-Israël Palestine Action a revendiqué cette attaque en affirmant sur X que l’entreprise immobilière, Discovery Park, était « propriétaire de la zone commerciale qui abrite l’usine d’Elbit,Instro Precision ».

« Instro Precision continue d’exporter du matériel de ciblage vers Israël, ce qui fait du fabricant d’armes israélien et de son bailleur des auteurs de génocide », a-til poursuivi en parlant de la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.

Selon le porte-parole de Discovery Park, qui témoignait pour le Standard, la société n’est aucunement liée à l’usine de la filiale Elbit située dans sa zone commerciale du Kent.

Au Jewish Chronicle, le président du groupe de surveillance des quartiers juifs Shomrim, Herschel Gluck, a indiqué qu’il s’agissait pour lui d’un incident de nature antisémite, et non anti-Israël.

Les propriétaires de cette entreprise « sont visiblement juifs », a expliqué Gluck. « Ni les gens qui dirigent cette entreprise ni l’entreprise elle-même ne sont liés avec Israël. »

Le porte-parole de la police métropolitaine a fait savoir au Jewish Chronicle qu’elle n’avait, à ce stade, procédé à aucune interpellation et que l’enquête était ouverte pour « dommages criminels aggravés par le racisme » et que la présence policière avait été renforcée dans les environs.

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