Maj. Ido Yehoshua, 27 ans : Un soldat d’élite qui ne connaîtra jamais son premier-né

Le major Ido Yehoshua, 27 ans, commandant d’escadron dans l’unité d’élite Shaldag de l’armée de l’air israélienne, originaire d’Ayelet Hashahar, a été tué le 7 octobre alors qu’il combattait le groupe terroriste palestinien du Hamas sur la base militaire de Reïm.

Ce samedi matin, c’était l’anniversaire de son épouse, et ils s’étaient réveillés dans leur maison de de Yavne au son des alertes à la roquette . Avant même d’être appelé, Ido s’est rendu dans le sud pour se joindre au combat contre le Hamas et évaluer la situation.

Ido et ses soldats ont été envoyés à la base de Reïm, qui abrite la Division de Gaza, pour tenter d’en reprendre le contrôle aux terroristes et pour sauver les soldats, les commandants et un certain nombre de civils qui s’y étaient retranchés. Lui et son petit groupe de soldats, sont entrés dans la base et ont réussi à éliminer un certain nombre de terroristes, avant qu’Ido ne soit tué au cours des violents échanges de tirs. Israël a finalement repris le contrôle de la base plus tard dans la soirée.

Ido a été enterré à Ayelet HaShahar le 12 octobre. Il laisse dans le deuil sa femme, Ziv, et leur fils, Eitan Yehuda, né quelques mois après sa mort, ainsi que ses parents, Rakefet et Yehuda, sa sœur Dor et son frère Omri.

Sa mère, Rakefet, a raconté à une station de radio locale qu’Ido « avait l’habitude de dire qu’il deviendrait le chef d’état-major de Tsahal, mais plus tard, il avait dit qu’il deviendrait chef de l’armée ou qu’il serait tué ».

« Malheureusement, il a été tué. »

Elle a ajouté que son fils « se voyait servir le pays, il aimait vraiment l’armée et au fur et à mesure que son service se poursuivait, il a également élaboré un parcours qui a commencé dans l’unité 669 et qui comprenait un cours d’officier et la brigade Golani, il était sur la bonne voie pour obtenir des postes de commandant afin de progresser […] Il était courageux et déterminé, il était excellent ».

L’épouse d’Ido, Ziv, a déclaré qu’une semaine avant qu’il ne soit tué, ils étaient partis passer des vacances aux Seychelles et avaient parlé des prénoms des bébés. Ido voulait appeler leur premier-né Eitan, mais Ziv ne voulait pas.

« Il a fini par dire que cela n’avait pas vraiment d’importance, parce que nous appellerions notre premier enfant ainsi et le second autrement », a-t-elle raconté à N12.

« Je l’ai évidemment appelé du nom qu’Ido voulait, et j’ai ajouté Yehuda pour son père. »

« Je me suis promis avant l’arrivée du bébé qu’il grandirait dans la joie, que je serais une mère heureuse pour lui, et pas seulement en façade. Je me suis promis de l’élever avec les valeurs de son père, et son père est un héros. J’ai décidé de tout faire pour qu’il entende parler de lui le plus possible, qu’il connaisse son histoire et qu’il soit fier de lui », a ajouté Ziv.

« Il est important que les gens sachent qu’Ido n’était pas seulement un héros. C’était aussi un homme qui aimait la vie, qui aimait profiter et être heureux, dont le rêve était d’être père. Il a choisi de sacrifier tout cela pour que nous puissions tous continuer à vivre ici. »

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